Subnautica: Below Zero

Par le dans Tous les tests, 3 en plus

Test Subnautica Below Zero

Le jeu vidéo nous a permis de voyager dans des centaines d’endroits différents depuis des décennies … L’espace, des terres désolées, des mondes post-apocalyptiques ou encore des périodes historiques. Mais peu de jeu s’était aventuré à nous faire découvrir l’immensité des fonds marins, il faut dire que les mondes aquatiques ont rarement eu la côte dans le JV. Mais Unknown Worlds Entertainment a décidé de bouleverser ces idées reçues, pour eux le monde sous-marin devait être synonyme d’émerveillement, de découverte et non plus de frustration. Une proposition qui donna naissance à Subnautica, un jeu de survie sortie sur nos Xbox One fin 2018. Depuis le jeu a eu le temps de se vendre à 5 millions d’exemplaires et les développeurs ont pu pencher à une suite, Below Zero. Ce nouvel épisode glacial arrivera-t-il à autant surprendre que son ainé ? Réponse dans ce test ! 

Subnautica Sub-Zero

Avant de rentrer dans le vif du sujet, un petit préambule s’impose. Si vous êtes un lecteur de longue date de SuccesOne, vous avez pu vous rendre compte que Subnautica premier du nom a été reçu, comme par beaucoup de monde, très favorablement. Malheureusement de mon côté, j’étais passé totalement à côté de ce grand jeu. La faute à des débuts timide, souvent trop avare en information. Mais le principal soucies est surtout un énorme manque d’ergonomie et de confort. Avec Below Zéro, j’ai eu la chance de me rendre compte qu’effectivement la licence Subnautica c’est du sérieux, et qu’il ne faut jamais resté sur une mauvaise impression. La persévérance, ça a du bon.

Si cette suite reprend 90% des éléments de son grand frère, une chose a grandement changé : sa volonté de nous raconter son histoire plus explicitement. Dans cet épisode on incarne Robin qui part sur la planète 4546B pour comprendre les circonstances étranges de sa sœur Sam. Un atterrissage raté plus tard et on se retrouve loin de sa capsule de survie au milieu d’un blizzard géant sur une zone glaciale de la planète. Si les fans les plus hardcores du premier opus peuvent regretter cette scénarisation et cette narration plus voyante, les néophytes eux y verront une porte d’entrée plus agréable que celle du jeu original. Below Zero est effectivement un jeu moins intimiste et plus dirigiste que son ainé vu que l’on sera très vite en contact avec deux PNJ important qui nous diront souvent maladroitement « va là-bas, à ce marqueur, pour faire avancer l’histoire » là où ont été avant totalement livré à nous même.

Les fonds marins sont splendides dans Below Zero

 

 

Cependant rien n’est jamais livré sur un plateau d’argent. On a toujours affaire à un jeu de survie où vous devrez gérer de nombreuses variables pour rester vivant. En plus de l’oxygène, la faim et la soif qui sont déjà présents dans le premier opus, on devra cette fois-ci s’occuper de notre chaleur corporelle. Assez anecdotique, cette donnée devra surtout être gérée lors des passages sur la terre ferme. Oui car dans Subnautica Below Zero, on aura le droit à des passages en surface, pas les meilleurs moments du jeu vu que nous sommes sur la banquise. On a d’ailleurs le droit à une inertie moyenne, mais ces phases ont le mérite de briser la routine de l’exploration sous-marine.

20 000 lieux sous les mers

Une fois la tête sous l’eau, on reprend vite nos repères. On récolte plein de ressource avec notamment du cuivre, du titane ou encore du plomb pour se créer nos premiers outils. Avec le scanner on analyse la faune et la flore environnante, avec la lampe torche on éclaire les grottes obscures tandis qu’avec le détecteur de métaux on arrive à trouver plus facilement les ressources les plus rares. Très vite on comprend que le scanner sera la star du jeu, un peu à l’instar d’un Metroid Prime, en plus de récolter des informations sur l’univers. Ce gadget permet également d’obtenir de nouveaux plans d’objet rare. Pour cela il faudra trouver trois « morceaux » de l’objet que l’on souhaite, une fois réalisés, on obtient son plan.

Subnautica Below Zero nous permet des fois de mettre pied à terre

Une boucle de gameplay que les joueurs du premier opus connaissent par cœur, mais qui est ici un peu plus agréable grâce à deux. Nous aurons d’ailleurs trois changements bienvenus. Par exemple, désormais on peut épingler les plans sur le côté droit de l’écran, et mine de rien c’est un énorme plus. Plus besoin de 1001 retours sur son PDA pour voir si c’est du plomb ou du lithium afin de produire se composant. Cela à pour effet de donner un gros plus à l’ergonomie. En parlant de ce dernier, on a la possibilité de mettre le jeu en pause quand on traîne dessus, là encore c’est une nouveauté bienvenue : finis les noyades bêtes en lisant des données sur le poisson du coin. Avec ce confort ajouté, l’entrée en matière dans ce Below Zero sera beaucoup moins glaciale que son ainé pour les néophytes. Donc si jamais vous étiez resté fâché avec Subnautica à cause de son début trop abrupt, cette suite est sans doute faite pour vous, car une fois jetée dans le grand bain… C’est fantastique.

Fascinants, gratifiants, dépaysants, planants, profonds, les adjectifs manquent pour décrire le jeu une fois ces mécaniques assimilées. Plus on explore les fonds marins, plus on est émerveillé par les découvertes qu’on y fait. SBZ arrive parfaitement à retranscrire le sentiment d’immensité des océans et de leur profondeur. Cette superbe sensation est rendue possible par une progression rondement menée, jamais on ne progresse trop facilement et on ne se retrouve bloqué rarement trop longtemps. Durant vos premières heures, plonger à plus de 50 mètres vous semblera alors impossible : « je manque d’oxygène, il fait trop sombre »… Pourquoi ne pas partir voir des kilomètres à l’horizon ? Impossible car la faune est beaucoup trop agressive et ne fera qu’une bouchée de vous. Mais à force d’abnégation et de gadget débloqué, on y arrive très facilement. L’effet sera comme instantané, et la sensation d’avoir comme une nouvelle bouteille d’oxygène vous permettra d’aller à plus de 100 mètres de profondeur.

Pas d’inquiétude, cette immense bête ne sera pas agressive avec vous.

Ce sentiment de progression ne s’arrête jamais, on a toujours un bidule à cafter en ligne de mire. Un nouveau composant pour notre sous-marin afin qu’il aille à plus de 500 mètres, un recycleur d’oxygène qui nous permettra de tenir beaucoup plus longtemps sous l’eau… Puis le jeu prend une tout autre dimension quand on peut construire sa base, personnellement elle a juste été fonctionnelle pour moi : un petit filtre à eau, un potager pour la nourriture, un chargeur de pile, des armoires… Mais vu le nombre d’outils à disposition, pas de doute que les fans de D&CO s’amuseront à faire une superbe base aquatique. Finalement le seul gros défaut du soft vient de là pour moi, cette obligation de « farmer » des minéraux et pleins d’autres matières rares pour les derniers objets du jeu, nécessaire pour voir la fin. Personnellement je préfère explorer encore et encore ces sublimes biomes sous-marins plutôt que jouer au mineur.

Yellow Submarine

L’exploration sous-marine, voilà ce que j’ai sans aucun doute préféré. Partir loin sous l’eau à la recherche d’un artefact extraterrestre, d’un nouveau biome ou encore de nouveau plan, voilà ce qui est gratifiant pour moi. Partir à l’aventure, sans marqueur intempestif et être récompenser de ma curiosité. Ici, comme dans Journey to Savage Planet, on peut tomber sur des trucs bien planqués et qui donnent accès à de grosses technologies dès le début si on est curieux. Puis chaque expédition est l’occasion de faire plaisir aux rétines, effectivement Below Zero n’est pas la claque technique de 2021, mais artistiquement c’est fabuleux.

Conseil de pro, n’hésitez pas à voir l’intérieur de cette créature.

Comme son ainé, chaque biome est unique graphiquement. Tous ont des éclairages différents, des colorimétries variées et originales, la faune et la flore y est unique. Pour ne rien gâcher les espèces marines ont un design très singulier, entre les mix de requin et de poulpe ou encore les orques écailleuses. Il en a pour tous les goûts et certains fileront quelques jolis frissons au plus froussard. On regretta juste une technique pure qui plombe des fois l’artistique, comme un clipping trop présent et des collisions louches.

On finira le test en évoquant tout le travail sur l’immersion. Plein de détails permettent de renforcer cet aspect, déjà visuellement cela se retranscrit par des astuces comme du givre, des fissures sur nos lunettes plongées. Mais c’est surtout grâce au travail sonore exceptionnel que l’immersion soit sublimée, les cris de créatures au loin, le PDA qui nous signale notre niveau oxygène ou encore les mélodies aux sonorités électroniques qui renforce le sentiment de solitude. Du tout bon. Pour ce qui est des succès, comme son ainé Below Zero est un jeu dont il est très facilement possible d’obtenir les 1000G si on use de la console interne du jeu. Moult tutoriels sont disponibles sur le web pour savoir comment faire, mais si pour vous « c’est de la triche », pas de panique les treize succès se débloqueront en suivant le scénario. Attention cependant, vous en aurez pour une grosse vingtaine d’heures.

Au premier regard on pourrait croire que Below Zero n’est qu’une dose supplémentaire de Subnautica pour les gros fans en manque d’exploration sous-marine, mais non. Ce second opus est bien plus que ça, s’il reprend effectivement la plupart des éléments qui ont fait la renommée de son grand frère, le soft introduit ici et là de nombreuses choses qui change la donne. Avec un confort de jeu revu à la hausse et une narration plus explicite, Below Zero arrive plus facilement à faire rentrer les néophytes des jeux de survie et d’exploration dans son formidable univers. Un monde sous-marin qui déborde de surprise et dont on ne se lasse pas d’explorer le moindre mètre cube d’eau. Subnautica vous avez fait refroidi avec son début d’aventure ? Cette suite saura sans doute vous réconcilier avec la formule de la série. Bref, on vous conseille fortement de plonger la tête la première.

Le jeu a été testé durant une grosse quinzaine d’heures, le générique de fin n’a pas pu malheureusement être aperçu. Un grand merci à l’éditeur de nous avoir fourni une version test. Si vous êtes intéressé par le jeu, ce dernier est disponible au prix de 29,99€ sur le marché.

 

Points positifs

  • Artistiquement sublime
  • L'exploration mise en avant et récompensée
  • Plus ouvert aux néophytes que Subnautica
  • Des découvertes partout, tout le temps
  • Un scénario et une narration plus explicite
  • Rapport d'échelle impressionnant
  • Ambiance sonore et musicale qui boost l'immersion

Points négatifs

  • Plus dirigiste que son ainé
  • Quelques lacunes techniques
  • Trop de temps perdu à récolter des ressources
8

Ecrit par : AtomTimmy

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