Le jeu du placard vous présente : Mirror’s Edge

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Nous profitons de cette actualité du lundi pour vous annoncer une pause de courte durée concernant nos rubriques hebdomaires. Celles-ci reviendront, bien évidemment, à la rentrée, soit à partir du samedi 5 septembre.

En 2008 entre Dead Space et notre jeu du jour, Electronic Arts a tenté de briser son image d’éditeur fournisseur de FIFA, les Sims ou autre Battlefield. Malheureusement les échecs commerciaux des deux jeux de 2008 a quelque peu refroidi le géant américain dans sa quête du AAA innovant. Pourtant, comme dit il y a quelques mois dans la rubrique dédiée à Dead Space, ces softs possédaient de vraies qualités.

Dans l’univers de Mirrors’s Edge, les grandes villes ont décidées de céder aux sirènes de la sécurité totale. Dans ce monde, où tout est surveillé, un groupe de yamakasi nommé les « messagers » s’est formé et a pour objectif de faire passer sous le manteau des messages entre clients influents. Faith notre héroïne fait partie de ce groupe et elle va tout faire pour innocenter sa sœur qui s’est retrouvée coupable d’un crime qu’elle n’a pas commis.

Les cinématiques du jeu prennent la forme d’un dessin animé

Dans son gameplay Mirror’s Edge est un mélange entre un jeu de plate-forme et un FPS. Si aujourd’hui pas mal de jeux combines ses deux genres, coucou Dying Light, à sa sortie le jeu de DICE était précurseur. Notre héroïne possède tout un éventail de mouvements qui lui permettra de voyager de toit en toit. Faith peut glisser au sol, s’accrocher aux échelles et aux tuyaux, enjamber une barrière à toute vitesse ou encore se réceptionner avec une roulade pour garder sa vitesse. D’ailleurs ce n’est pas rien si le jeu vous encourage fortement à visiter son tutoriel pour s’acclimater avec les possibilités du gameplay.

Pour nous aider, les développeurs ont implantés le « sens urbain ». Cette fonctionnalité nous présente les objets du décor, avec lesquelles on peut interagir, en rouge et nous permettant de vite trouver notre chemin sur les toits. Une bonne idée qui est en parfaite adéquation avec l’esthétique épurée du soft, cette couleur ressortant très bien au milieu du blanc immaculé dont le jeu se sert beaucoup.

En termes de rythme on alterne entre les phases calmes où l’on devra trouver notre chemin, et les phases de courses poursuites où les forces de l’ordre nous courseront. Jeu grand public oblige, on a la possibilité d’en découdre avec les ennemis en leur collant quelques mandales bien placé ou en récupérant une arme. Mais oublié cette idée car ces combats sont vraiment mal fichu et il est bien plus agréable de s’échapper d’un groupe d’ennemis en courant entre eux plutôt qu’en jouant des poings.

Vertigineux est le mot désignant le mieu Mirror’s Edge

Comme Dead Space sortie la même année, Mirror’s Edge proposait le pari d’un jeu misant quasiment tout sur son immersion. Pas d’interface, pas de mini map intrusive ni de jauge de vie planqués dans un coin de l’écran. Le travail sur le son du jeu fait aussi beaucoup pour renforcer l’aspect immersif du jeu. Le bruit de la circulation en dessous de nous, le souffle de Faith qui s’intensifie lors d’un effort ou encore les musiques d’atmosphère qui accompagnent nos faits et gestes ; sur le plan sonore DICE prouve encore une fois sa maîtrise.

Techniquement le jeu a plutôt bien vieilli, notamment grâce à son esthétique épurée qui décide de mettre en avant l’architecture urbaine très réussi et le travail des artistes. Mais soyons honnêtes, certains environnements font un peu cheap aujourd’hui, surtout au niveau des intérieurs. Sans compter les modélisations faciales qui sont, quant à elles, totalement dépassées.

Bouclé entre 5 et 7 heures selon votre dextérité, oui car mine de rien on tombe beaucoup dans le vide, Mirror’s Edge est un jeu assez unique dans le paysage vidéo-ludique. Une expérience qui pourra soit vous bluffer grâce à son parti pris audacieux, soit vous exaspérer pour son coté die and retry assez prononcé.

Pour vous faire votre propre avis on vous conseille de le lancer par vous-même si vous possédez l’EA Access, ou de le prendre sur le marché pour la somme de 19,99€. Mais jeu ayant bidé oblige, on le trouve très facilement à une somme dérisoire dans les boutiques d’occasions.

On vous laisse avec l’un de ses trailers et nous vous disons à bientôt pour un prochain jeu du placard !

 

 

Ecrit par : AtomTimmy

1 Commentaire :

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  1. Je l’avais commencé à l’époque sans jamais le finir. Le coté épuré total m’avait gavé…. pas d’information et le « dead & retry » franchement à l’époque c’était pas un truc plaisant…..

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