Le jeu du placard vous présente : Assassin’s Creed

Peu de monde s’intéressant un tant soit peu au jeu vidéo ignore l’existence de la saga des Assassin’s Creed. Des épisodes sur consoles, PC, téléphone portable, un film, des livres et j’en passe. Depuis plus de dix ans, le credo des assassins résonne un peu partout dans le monde. Mais comment a commencé l’aventure ? C’est ce que je m’apprête à vous raconter.

Ironie de la situation, c’est dans le même weekend où j’ai achevé dans son intégralité le volet Odyssey se déroulant dans la Grèce Antique que j’entame l’écriture de cette page d’histoire pour le jeu du placard.

Afin de me remettre dans l’ambiance, j’ai téléchargé ce premier opus et j’ai regardé avec beaucoup de nostalgie la vidéo d’introduction qui n’a pas pris une ride. C’est toujours aussi beau, rythmé et cela plante immédiatement le décor. Je vous la réserve pour la fin de l’article. Pour les personnes n’ayant jamais endossé le rôle du pourfendeur de l’ombre, il est question ici d’un jeu action-aventure en monde ouvert, mêlant infiltration et combat dans un pan de l’histoire. Pour ce premier chapitre, direction la Terre sainte et le combat mené contre les Templiers.

Nous découvrons au début de l’histoire Desmond Miles, un jeune américain barman de profession se faisant kidnapper par une multinationale nommée Abstergo qui sous couvert d’œuvrer pour le bien, caches en son sein un culte pour l’ordre des Templiers et une machine qui sera l’élément central de la saga, l’Animus. Derrière ce nom à l’accent latin, cette machine a la possibilité d’utiliser le patrimoine génétique d’une personne pour s’accaparer les mémoires de ses ancêtres et de transposer l’esprit du cobaye dans le corps dudit ancêtre. Tout un programme.

Vous l’aurez sans doute compris, le barman enlevé un peu plus haut, n’a pas dans son arbre généalogique un quelconque voyageur, mais un Maître assassin répondant au doux prénom d’Altaïr. Il y aura plusieurs phases où vous contrôlerez Desmond pour donner de la consistance à l’intrigue, mais elles sont bien heureusement minimes, car une fois que vous aurez goûté au charisme d’Altaïr vous ne voudrez plus revenir dans votre corps, vous pouvez me croire. Chaque avancée dans l’histoire scellera un peu plus les séquences d’ADN et renforcera le lien avec votre ancêtre.

Qu’est-ce qu’on fait dans Assassin’s Creed ?

La quête principale souffre d’un mal qui ne sera pas gommé sur cet opus. Nous allons avoir des missions d’informations à mener comme bousculer une personne pour soutirer un lieu ou filer des figures importantes pour entendre des secrets. Il existe trois ou quatre formes d’objectifs, après deux missions en général vous en savez assez pour vous rendre sur le lieu nécessaire au bon déroulé de l’histoire. Si les premières tentatives sont grisantes, se faufiler au milieu de la foule, ou de toits en toits pour suivre votre piste, la répétition inlassable de cela, va forcément accroître une certaine lassitude.

Bien heureusement, le récit, comme tout bon monde ouvert peut attendre. Vous aurez de multiples sources de distraction pour casser la monotonie. En premier lieu, la montée des monuments et autres emplacements en hauteur pour qu’Altaïr, une fois au sommet, envoie son aigle synchroniser la zone. Après une vue d’ensemble magnifique, vous aurez des indications sur bon nombre d’actions à mener dans les alentours. Il vous faudra éliminer des templiers gradés un peu partout sur la terre sainte, ils vous mèneront la vie dure, mais de grands trésors sont au rendez-vous de vaux victoires. Pour finir, au milieu de quêtes secondaires, vous aurez à trouver des centaines de drapeaux qui sont cachés de partout par le monde.

Gros point noir, il n’y a aucun moyen de les localiser sans une vidéo d’aide sur internet. J’ai passé de nombreuses heures à arpenter les dédales des villes, ou les recoins des montagnes et il m’en manque beaucoup… Les vidéos à l’époque n’étaient pas des plus claires en ce qui concerne les localisations, j’ai dû me résigner à ne pas finir ce jeu à 100 %. Dans le second volet d’Assasin’s Creed, cette course aux collectibles reviendra, mais une fois l’histoire principale achevée il est possible d’acheter une carte qui montre l’emplacement de chaque objet. Beaucoup plus sympa.

Une âme de Yamakasi

Ce qui a le plus frappé les esprits à la sortie du jeu, c’est la fluidité avec laquelle le personnage se déplace dans les décors. Véritable félin, chaque morceau de décor est fait pour se mettre en scène. De poutre en poutre, d’un toit jusqu’au balcon d’en face ou du haut d’une église vers le sol. Vous allez pouvoir maîtriser Altaïr sans difficulté tant le travail du studio est énorme. C’est la qualité première de ce jeu. Le fait que cela à perdurer dans chacun des épisodes qui ont suivi n’est pas anodin. Je me suis plusieurs fois perdu dans mes pensées en courant et en sautant partout dans les villes traversées. Cette liberté de mouvement à un prix, votre personnage va parfois gromper sur un étal d’un vendeur ambulant sans que cela soit votre choix, ou lors d’une course-poursuite pour échapper à vos poursuivants, il va s’accrocher sur une fenêtre qui ne permet pas de se mouvoir vers le haut du bâtiment. Anecdotique, tant le rendu est maîtrisé pour l’époque, mais il fallait le préciser.

Il vous faudra souvent fuir le combat, car dans les villes, les renforts sont légion, il y aura plusieurs endroits où vous cacher, pour peu que personne ne vous ait vu rentrer dans ladite cachette. Charrette remplie de foin, cabane au sommet d’une maison vont vous permettre d’attendre que l’indice de recherche soit redescendu pour recommencer à vous balader sans crainte. Les talents d’Altaïr pour sauter et courir vous seront d’un grand secours et si le studio avait rendu ses mouvements ne seraient ce qu’un peu approximatif, ces scènes auraient été injouable.

Côté graphisme, quelle claque en visitant les villes de Jérusalem, Damas et Acre, elles fourmillent de détails, du semblant de vie que je n’avais pas souvent rencontré dans les jeux de ce style. Les décors extérieurs sont plus vides, bien évidemment, mais difficile de meubler dans le désert. Au niveau de la bande-son, c’est de très bonne facture comme dans tous les épisodes qui ont suivi, entièrement en français, les dialogues sont bons et servent l’intrigue à la perfection, les musiques lors des synchronisations ou des points culminants de l’histoire sont de bon ton.

Si vous n’avez encore jamais arpenté les rues de Jérusalem avec l’un des plus emblématiques porteurs d’aigle, laissez-vous tenter par cette aventure. Il est trouvable sur le store Microsoft pour la modique somme de 9,99 €. Il est peut-être aussi dans vos téléchargements disponibles, car offert dans les Games With Gold de novembre 2018. En ce qui concerne les succès ils sont au nombre de 44 pour 1000 G, si la plupart sont accessibles en suivant l’histoire et les quêtes, il y a une dizaine de succès qui sont liés à la découverte de tous les drapeaux du jeu et sans guide, bon courage.

Véritable page de l’histoire du jeu vidéo, ce premier chapitre n’est pas exempt de tout reproche. Répétitions excessives des missions d’informations et quête de collectibles invraisemblables sont ses principaux défauts. Mais j’ai fermé les yeux sans aucun problème tant le reste est riche d’émotions et de fraîcheur dans le style des mondes ouverts. On avait eu Prince of Persia pour avoir un acrobate agile, mais à côté, Altaïr est le maître absolu des acrobaties. Une liberté de mouvement qui justifie à elle seule le fait de se laisser tenter par l’aventure. Il y a dans cet opus des éléments qui vont bâtir la réputation de la saga et qui sont toujours présents dix ans après.

Je vous laisse comme promis avec la vidéo d’introduction, elle a dix ans, vous pouvez le croire ?

Ecrit par : Auppenser

4 Commentaires :

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  1. En effet ils ont eu du mal à rester sur un bon niveau. Mais les deux derniers sont de vrais pépites, un régal pour les yeux et manettes en main. Je recommande chaudement

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