Une journée à la Paris Games Week

Calendrier chargé oblige, nous n’avons pu arpenter les allées de la Paris Games Week qu’une seule journée. Pour cette première visite de SuccesOne.Fr, nous avons jeté un oeil presque partout mais testé assez peu de jeux. L’accent était mis sur quelques grosses sorties à venir (Final Fantasy XV, Dishonored 2, CoD Infinite Warfare, For Honor, TitanFall 2, etc.), mais les stands plus modestes n’étaient pas inintéressants pour autant. 

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Le plus grand salon du jeu vidéo en France démarrait dans un contexte un peu morose, suite à l’annonce de chiffres gonflés pour l’édition précédente. Couplé à l’absence de cadors comme Nintendo (qui a préféré tenir un événement perso pour annoncer sa Switch officiellement) ou encore Rockstar et son Red Dead Redemption 2 récemment teasé, on se demandait un peu de quoi serait faite cette édition 2016. Petit tour d’horizon en images.

Petits et grands

Après être rentrés assez rapidement, nous tombons sur une première bonne surprise avec un stand dédié aux créations françaises. Le nouvel opus de Styx s’y affiche en figure de proue. A l’intérieur, du jeu indépendant déjà sorti comme le doux Seasons After Fall ou à venir comme l’énergique shooter de Dontnod Battlecrew Space Pirates. Dommage qu’il soit positionné dans la partie Junior du salon, bien que visible il aurait eu toute sa place dans le hall principal. Une bonne entrée en matière pour se chauffer les yeux et les pouces.

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Pour être tout à fait honnête, la partie Junior n’est pas celle qui nous attire. Place donc à une visite rapide de la section e-sports. Malgré l’heure matinale, la majorité des stands sont déjà remplis de joueurs prêts à en découdre par clavier interposé. De l’Overwatch, du League of Legends, du Heartstone, et tout ce qui fait le bonheur actuellement des équipes pro. Sympa, mais pas forcément ce qu’on recherche pour le moment. On passe donc au plat de résistance avec le hall 1, cœur du salon.

Le coeur du mal

La vue plongeante en arrivant dans le hall donne une bonne estimation du volume de choses à voir. Niveau dépaysement, on ne s’attendait pas à trouver un tracteur au pied de l’escalier pour le stand de Farming Simulator 17.  Et encore moins quelqu’un déguisé en vache laitière. Bien que le jeu n’ai pas la même popularité en France que chez nos voisins teutons, sympa de la part de Focus Home Interactive d’avoir mis en place un stand de cette taille. De l’autre côté de l’étable, c’est le prometteur The Surge qui était essayable. Créé par les géniteurs de Lord of the Fallen, c’est un Dark Soul-like futuriste assez intéressant même s’il ne semble pas à la hauteur de son modèle.

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En face, un stand hétéroclite qui abritait des jeux de tout horizon, aussi divers que Endless Space 2 et Dawn of War 3 pour la partie stratégie sur PC, Let’s Sing pour les Lara Fabian en herbe et Ghost Sniper 3 pour….du snipe, oui. Avec l’éditeur Koch Media, nous avons pu tâter de ce dernier, les sensations sont assez agréables. Le titre manque encore un peu de personnalité mais cette première fois fut plutôt bonne. Ça a aussi été l’occasion pour nous d’en voir davantage sur Kingdom Come Deliverance en compagnie du chargé de communication Tobias Stolz-Zwiling. Vous l’avez déjà lu, mais voici le lien pour les retardataires.

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Du côté des gros gros éditeurs, l’accent a été mis sur les jeux qui arrivent dans les prochaines semaines voire même déjà sortis. Chez Activision, c’est le nouveau Call of Duty Infinite Warfare qui prend l’espace. Avec une queue déjà estimée à 45 minutes (on imagine même pas la durée de l’attente le samedi), on a préféré prendre quelques photos et aller voir les autres participants. Assez proche, l’énorme stand de Square Enix avec Final Fantasy XIV et la nouvelle extension, Final Fantasy XV et Rise of the Tomb Raider. L’occasion de croiser des cosplayeuses officielles et de vous parler du record du monde du nombre de cosplayeurs Lara Croft battus le lendemain.

#LaPGWcestcool

Le stand de Square Enix était un bon animateur de ce hall, qui rivalisait en décibel avec les stands X Box, Ubisoft et Sony. Toujours pas mal de goodies à gagner, des bracelets en plastique aux cravates Hitman, des tee-shirts « ultra-collector » aux jeux et consoles. Ubisoft a intelligemment géré son stand en le séparant en parties distinctes. Une pour Ghost Recon Wildlands, une pour Watchdogs 2, une pour For Honor, une pour Steep. Encore une fois l’occasion de tester des futurs hits en puissance, si tant est qu’on croit encore toutes les promesses des éditeurs pour leurs AAA.

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2K (grâce à qui nous avons pu gagner nos places via un concours , merci encore) avait mis les moyens pour proposer un stand un peu différent, moins classique mais très bien conçu. Dans l’optique d’appuyer sur la sortie récente de Mafia 3, peut-être aussi pour contrer un peu la mauvaise presse, le bar a été reproduit. Des figurants déambulaient pour tour de magie et photobooth avec crocodile plutôt sympa. Sûrement le stand le plus agréable à parcourir malgré le fait que la majorité des jeux présentés soient déjà sortis (Mafia 3, NBA 2K17, WWE 17, …).

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Le stand XBox avait le mérite d’exister et de proposer des bornes pour des jeux moins connus, comme le prometteur Everspace. Sony était quant à lui présent en force avec un périmètre occupé énorme pour présenter Horizon Zero Dawn, mais surtout son casque de réalité virtuelle. C’est l’un des fils conducteurs de cette édition, avec beaucoup de jeux ou d’expériences VR proposées. Comme prévu, beaucoup de curieux venus tester les équipements et les sensations fournies. Le stand Eagle Flight d’Ubi était par exemple assez sollicité. Sûrement une technologie d’avenir, à moins que les consommateurs ne lui réservent le même sort qu’à la 3D.

French cancan

Pour terminer sur une note cocoricotte, le stand de Dishonored 2 par nos frenchies d’Arkane était de belle facture. Le jeu étant un étendard de cette Paris Games Week, il était présent partout. En atteste cette affiche peinte un peu plus chaque jour et l’exposition de bustes et art utilisés pour la conception du jeu (déjà vus à l’expo l’Art dans le jeu vidéo à Art Ludique). Clairement l’un des jeux les plus excitants de cette fin d’année, on a hâte de mettre les mains dessus.

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Enfin, en vrac, on a pu voir également le très prometteur Little Nightmares, des adolescents courir après ce qui ressemble à Maître Gims, une foule qui danse sur le Just Dance d’Ubi, un stand bondé chez Bandai Namco pour Dragon Ball Xenoverse 2 et le crossover Dragon Ball / One Piece, une foule d’adolescents qui encercle un youtuber qui passera donc une bonne heure à prendre des selfies avec eux, des stands de matériel divers et varié comme MSI, LDLC, des manettes custom ou encore un mur de clavier génial chez Logitech. Bref, il y en a pour tous les goûts mais un peu dur de tout faire en détail en une seule journée.

Si on devait dresser un bilan, il serait faussé par le peu de temps que nous avons pu accorder à certains éditeurs ou stands. Il le serait aussi pour ce bout de pain humide dans lequel est enfoui un jambon douteux, vendu 6€. Toutefois, il y a vraiment matière à avoir de bonnes surprises. Certes, aucun nouveau jeu n’a été présenté. En terme de taille et d’importance, la PGW semble loin derrière la Gamescom allemande. Il y a pourtant des choses à voir et des personnes à rencontrer. Les bornes de tests pour les « gros » jeux sont la partie émergée de l’iceberg mais aussi les moins intéressantes car la plupart d’entre eux a eu (ou aura bientôt) droit à une béta ou une démo. Allez, rendez-vous l’année prochaine.

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Ecrit par : Wanerlevner

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