World War Z

Par le dans Tous les tests, 2 en plus

Test World War Z: Aftermath

Paru en 2006, le roman d’horreur World War Z, de Max Brooks, a connu deux adaptations. D’abord au cinéma, en 2013, sous la direction de Marc Forster, avec en vedette Brad Pitt pour le premier rôle. La pandémie s’est poursuivie le 16 avril 2019, date de sortie du jeu eponyme, sur nos consoles de salon bien aimées. Développé et édité par Saber Interactive, le studio américain, revient sur le devant de la scène avec une réédition complète portant le nom de Aftermath. Celle-ci comprend tous les contenus additionnels qui ont pu voir le jour, ainsi que quelques ajouts qui seront détaillés dans les lignes ci-dessous. Une évolution par rapport au jeu original ou juste de quoi lui donner un second souffle ? 

Du sang frais dans un monde gangrené 

Pour ceux qui n’ont pas suivi, World War Z s’était présenté sous la forme d’un jeu de tir à la troisième personne. Ceci est de l’histoire ancienne, puisqu’avec Aftermath, il est désormais possible de passer en mode FPS pour les séquences arme à feu en main. À savoir que pour celles aux corps à corps, la caméra ne changera pas. Dans la forme générale, on reste dans la même veine que Left 4 Dead, il sera possible de jouer jusqu’à 4 joueurs et ainsi de coopérer afin d’éradiquer le virus à travers plusieurs missions répartie sur le monde entier. L’aventure débute d’ailleurs sur l’un des nombreux toits de New York et l’on comprend assez vite, au vu de l’immense quantité d’infectés, qu’ils ne sont pas là pour rigoler. Par la suite, six autres destinations seront à découvrir, des lieux variés offrant des paysages ensoleillés ou dominés par le froid. On pourra notamment citer Jérusalem, Moscou, Marseille ou encore Rome.  

Un assez long voyage qui pourra se jouer en ligne, avec des amis, ou accompagnés de PNJ, moins efficace, mais utile pour nous relever face à des situations délicates. Les cinématiques interviendront à chaque début d’un nouveau chapitre, afin de vous faire un briefing rapide de la situation qui pèse au sein de la ville choisie. Vos missions consisteront à nettoyer et protéger une zone, escorter des civils et surtout de sortir vivant de cet enfer. Vous serez aidés au fil de vos escales par des groupes de survivants souhaitant autant que vous en découdre. Mais aussi par l’armée qui semble tant bien que mal de contenir la menace agissant sur tous les fronts. 

Votre première horde ne sera pas bien compliquée, dans une difficulté faible, et on remarquera d’ailleurs quelques similitudes avec l’œuvre cinématographique. De temps à autre, les zombies s’empilent les uns sur les autres afin d’atteindre des hauteurs et comme son film éponyme, ils sont tout aussi rapides, tel des animaux chassant une proie. Mais avant de décrire et rentrer dans l’action même d’une partie, il faudra passer sur l’onglet pour préparer votre personnage et son équipement. En commençant par choisir l’un des huit rôles proposés afin de défier les morts vivants très vivaces. Que vous soyez fantassin, infirmier ou encore la toute nouvelle classe qui se nomme Vanguard, ils ont tous des atouts, des compétences à améliorer pour mettre en œuvre et parfaire des stratégies, bien ficelées, avec vos alliés.  

La deuxième chose à ne pas rater, ça sera sur le personnage que vous souhaitez incarner. Ce n’est pas que purement cosmétique, chacun d’entre eux aura son arsenal qui lui est propre. Il pourra être composé d’une arme principale et une secondaire. Cependant, soyez rassurés si vous commencer avec un simple pistolet, d’autre armes avec une puissance de feu plus élevée pourront se trouver un peu partout dans les niveaux. Sans oublier notre machette, qui pourra prendre l’apparence, selon les désirs, d’une batte de baseball ou d’une hache de pompier. Des armes blanches indispensables pour éloigner les ennemis légèrement pot de colle. 

Des zombies à perte de vue 

Tant qu’on y est, continuons sur le sujet de l’arsenal, puisque là encore, tout sera une question d’amélioration sur les vingt-quatre armes à feu à disposition. Selon des paramètres bien définis, ça se jouera sur l’ajout d’un silencieux, d’une lunette, d’une poignée pour accroître un minimum les dégâts, la précision et la stabilité d’un fusil à pompe, d’un pistolet mitrailleur ou d’un sniper. Si le jeu est principalement axé sur une campagne en coopération, un onglet multijoueur et un mode horde seront également jouables.  

Ainsi chaque partie terminée, que ça soit en JcE ou JcJ, fera monter vos armes et la classe sélectionnée en XP et en grade. Autant prévenir tout de suite les complétistes, autrement dit ceux qui aiment voir apparaître un 100% partout où c’est possible. Sans mâcher les mots, cela sera très long d’évoluer l’intégralité au maximum. Acheter les nombreuses améliorations de chaque équipement et des classes, en comptant bien évidemment ceux du multijoueur. En effet, il ne nous suffit pas de franchir les niveaux pour posséder les nouveautés, mais bien de les acheter grâce à la monnaie virtuelle gagnée lors de vos diverses sessions. 

Côte technique, c’est rapide et fluide, le but étant de décimer bon nombre de zombies au fur et à mesure des niveaux en n’oubliant jamais de posséder une trousse de secours et le plein de munitions. Mention spéciale à la quantité, qui se compte bien souvent par centaine, et qui peuvent surgir à tout moment de n’importe quelle direction. Cette partie du jeu est extrêmement bien gérée, et cela ne vous laissera pas de repos. Sinon, rassurez-vous encore une fois, le ravitaillement en munitions se fera toujours avant de combattre face à ce genre de grosses hordes. Nous pouvons aussi récupérer l’intérieur de certaines caisses, qui propose des fils barbelés, et des tourelles automatiques ou manuelles pour toujours plus de puissance de feu. Des objets très utiles pour défendre un périmètre, lorsqu’une foule de contaminés commence à descendre des toits, ou s’entasser derrière un grillage. 

Graphiquement, le jeu se veut soigné et ne vise pas du tout le réalisme pur. Encore heureux. Les décors et détails sont tout de même bien modélisés et nos impressions de stress peuvent se ressentir dans nos voix à l’approche de bancs de zombies affamés de chair et de sang frais. On peut être surpris par le fait que certains spéciaux nous attrapent et nous relâchent que à notre mort, où la leur. Ou bien quand on se trouve littéralement encerclé par quelques ennemis et qu’on lutte avec notre machette en attendant un éventuel secours d’un allié. 

Le secret d’une bonne défense, c’est d’attaquer 

Pour le gameplay, les touches seront basiques et intuitives. Par exemple, on peut déployer une arme lourde, récupérée en amont, en maintenant la touche Y. Votre gâchette RB sera utile pour passer au combat de corps à corps. On pourra aussi préciser le fait de maintenir PAD-BAS afin de regagner entièrement votre vie, à condition de posséder le nécessaire. Pour ce qui est du mode FPS, il sera à activer dans vos paramètres et restera comme tel jusqu‘à sa désactivation. Pas de musique, mis a part dans les menus. Dans un sens, les différents bruits qu’on pourra entendre un peu partout suffisent a eux mêmes. Pareil que la VF, complètement absente sauf pour le chapitre consacré a la ville de Marseille

On ne peut pas vraiment lui reprocher grand-chose mis à part qu’il demande énormément de temps et qui pourrait, au premier coup d’œil, faire fuir les chasseurs de succès. Puisque, même si le jeu comporte 35 réalisations pour les habituels 1000G d’un jeu Xbox One, certains ne vous demanderont certes pas tant d’effort que ça. Mais la vraie difficulté résidera dans la seconde partie qui sera un peu plus longue à obtenir ; tel que terminer 100 parties en coopération contre l’IA ou celui qui exige de finir chaque épisode en difficulté extrême ou démentielle, bon courage à vous si cette quête ne vous démoralise pas, rien qu’avec ces quelques mots.

Le jeu de base et son DLC Aftermath se retrouve au prix de 39,99€ sur le store de Microsoft. Le DLC seul est quant à lui disponible pour 19,99 €.

En conclusion, World War Z: Aftermath renouvelle une expérience déjà bien ancrée, avec des bases plus que solides. Cependant, trop peu de nouveautés à l’horizon comme l’absence totale de nouveau succès, même si ca pourrait arranger certains joueurs. Deux nouvelles missions, un mode FPS et une optimisation aux petits oignons pour nos Xbox Series X|S. Les personnes n’ayant jamais mis un pied sur le jeu trouveront assurément leur bonheur, pour les autres pas sur que cela soit vraiment nécessaire. Mais au final, pourquoi changer, voire modifier quelque chose qui marche ? Exactement, ça n’aurait aucun sens. 

Depuis son arrivé dans le catalogue du Xbox Game Pass, j’ai pu m’essayer au jeu sur une durée de plus de 80 heures. Pour les besoins de ce test, une version physique a été fournie par l’éditeur. Merci à eux.

Points positifs

  • La diversité dans les classes
  • Une rejouabilité sans fin
  • Toujours plus d'ennemis à la seconde
  • Des missions variées
  • Une ambiance bien gérée

Points négatifs

  • Peu de nouveautés dans l'ensemble
  • Pas de succès supplémentaires
  • Des alliés PNJ souvent à l'ouest
  • Toujours pas de VF ?
8

Ecrit par : Fironewz

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