TERMINATOR: RESISTANCE

Par le dans Tous les tests, 4 en plus

Test Terminator : Resistance

Avec un total de six films et plusieurs jeux vidéo, Terminator est en ce moment même dans nos cinémas avec Terminator : Dark Fate. Pour profiter de cette hype la licence débarque sur nos consoles avec Terminator : Resistance. Une responsabilité confiée au développeur Teyon, connu pour son jeu Rambo. Cet opus vidéo-ludique se base sur les deux premières œuvres de James Cameron racontant l’échec des humains à repousser les machines d’une invasion imminente. Et si on découvrait ensemble si cet opus vaut son pesant de métal ?

Le dernier jeu de cette saga fut de sortie sur Xbox 360 en mai 2009, il proposait une vue à la troisième personne, et un mode multijoueur. Un opus à oublier, comme la plupart des adaptations en jeu vidéo.
Contrairement à ce dernier, nous sommes confrontés à une histoire inédite, essayant de donner une suite au mythique Terminator 2 : Le Jugement dernier. Parce que le jeu vous place comme son nom l’indique dans un groupe de survivants dont certains font partie d’une résistance combattant l’IA Skynet.

Vous incarnez Jacob Rivers, membre de la division du pacifique Sud. Pas loin de 30 ans après le second film, la ville de Los Angeles s’est effondrée et a été laissée à l’abandon suite à la colonisation des machines, leur but étant d’anéantir tous les humains. Votre unité a subi une attaque, et après quelques échanges avec des T-800, vous faites la rencontre de deux survivants qui vous conduiront à un vieil homme vous offrant son hospitalité. Tous essayant de survivre face à la menace régnante. Notre héros pourra alors compter sur des hommes et des femmes pour lui donner des quêtes secondaires à accomplir à travers les terres dévastées, sans perdre de vue la mission principale : détruire l’intelligence artificielle Skynet. Au fil de l’histoire, vous serez amenés à faire des choix, entre mentir ou dire la vérité à vos amis et au commandant Baron. Des éternels dilemmes qui pourront vous faire jouer dans plusieurs camps à la fois.

Viens avec moi si tu veux vivre !

Terminator : Resistance est un jeu d’action et d’exploration, avec quelques touches d’infiltration. Dans la même veine qu’un RPG, on vous remet des quêtes annexes, à vous de choisir si vous souhaitez les remplir, en arpentant des zones se ressemblant légèrement et où nous pouvons trouver toutes sortes de ressources avec lesquelles fabriquer des munitions et autres objets aussi défensifs qu’offensifs. Le studio a pris la décision d’une vue à la première personne, avec un arsenal d’armes et un tas d’ennemis robotisés variés. On y trouve également des points d’expérience ainsi qu’un arbre de compétences. Celui-ci nous permet d’investir dans trois catégories distinctes : le combat, la science et la survie. Ces catégories donnent ensuite accès à des atouts comme la furtivité ou le piratage.
Cela dit, malgré la présence de tout ces éléments, nous sommes bien trop limités dans ce monde semi-ouvert. Par exemple, le jeu se développe de manière linéaire et nous ne pouvons revenir ou partir de certaines zones que si l’histoire nous l’impose.

Revenons à l’arsenal, avec des armes ordinaires et d’autres chargées à l’énergie, les seules à pouvoir être efficaces face au T-800. Pour la petite anecdote, mon premier face à face m’a coûté la vie, ne sachant pas que je ne pouvais tuer ce genre de machines avec ma simple M-16. La scène fut drôle, et je me devais de vous la raconter. Pour les mécanismes de tir ils paraissent un peu dépassés, ce qui nous laisse face à un jeu de tir banal et sans goût. Quant à la large variété d’ennemis, cités en amont, on retrouve bien évidemment les T-800 fidèles à la saga, et d’autres robots inédits, tels que des mini-araignées, ou des T-47. L’histoire quant à elle est plutôt bien construite et pleine de ressources, mais les décisions que nous prenons au cours des dialogues ne semblent influer que sur la fin de l’aventure et cela est bien dommage.

Autrefois, la ville brillait de mille feux.

C’est aussi quelque chose qui se reflète dans le développement de notre protagoniste, Jacob Rivers. Nous pouvons dépenser les points que nous obtenons dans des aspects tels que le blindage, les dégâts causés par les armes, la taille du sac à dos, le bonus d’expérience… Mais au final, il existe plusieurs niveaux qui se déclenchent seulement à des moments précis de votre histoire ou une fois avoir atteint un certain level.
Il est donc impossible de décider de dépenser ses points uniquement dans la furtivité et s’abstenir d’augmenter le piratage de terminal.

Il n’empêche, que ce Terminator : Resistance est très varié. Par exemple, une mission nous conduit dans un hôpital à infiltrer rempli de T-800, où nous devons les éviter à tout prix, au risque de se faire pourchasser par une horde robotisée. Vos compétences, comme la vision nocturne, seront plus que nécessaires pour la réussite de cette quête.
Au fur et à mesure de la campagne, on découvre de nouveaux personnages, de nouveaux objets, par exemple des puces à installer sur vos armes modifiant ainsi des atouts tels que la cadence de tir. Cela est sans compter sur le nombre de mini-jeux de patience comme le piratage ou l’ouverture des serrures, similaire à celle de Skyrim ou Fallout.

Tu peux échapper à un T-800, mais pas au T-1000.

Pour le côté technique, il s’en sort plutôt bien, malgré quelques ralentissement détectés, obligeant à redémarrer le jeu, et par moment même la console. Graphiquement, il ne bénéficie pas de la 4K, ça se voit très vite, certainement dû à un budget plutôt limité. Les expressions du visage des différents PNJ auraient surement été un plus, mais on peut pas vraiment leur en vouloir, encore une fois probablement dû à un budget serré. J’irai rajouter un point en plus, pour cet univers post-apocalyptique, en plein Los Angeles qui est très bien retranscrit. Enfin, la bande sonore se veut présente, surtout lors des grands moments d’action, un son de hard métal qui en devient même gênant lors de vos combats face aux robots. Sans mauvais jeu de mot. Les scènes plus calmes s’illustrent avec des musiques plus douces et appréciables.

Aucune innovation ne se remarque dans le gameplay. Il fait ce que tout jeu fait de nos jours, et il le fait bien. Cependant, il saura satisfaire les chasseurs de succès, avec un nombre de 25 succès pour 1000 G. Ils sont tous liés à votre avancée dans la campagne et les différentes actions à réaliser, on notera d’ailleurs que seulement 10 collectibles sur les 32 sont nécessaires.

En conclusion, le développeur Teyon n’a rien renouvelé avec cet opus, il fallait s’en douter. Les adaptations de films en jeu ne signifient en général rien de bon. Mais l’univers de Terminator reste fidèle, et on le retrouve bien à travers ce titre. Il ne fait rien d’original ou de vraiment intéressant, mais il reste assez bon pour un jeu à budget AA. Cependant, j’ai pris un réel plaisir autant à terminer l’histoire qu’à en obtenir les 1000G, bien que tout ça ne reste pas réellement compliqué. 

Le jeu a été testé sur une version presse fournie par l’éditeur. Merci à eux.

Points positifs

  • 1000G facile
  • Univers bien utilisé
  • Un scénario bien construit
  • Une musique épique pour le final

Points négatifs

  • Graphiquement médiocre
  • Les expressions des PNJ inexistantes
  • Dialogues interminables
  • I.A aux fraises
5

Ecrit par : Fironewz

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