Stranded Deep

Par le dans Tous les tests, 2 en plus

Test Stranded Deep

Ark : Survival Evolved, Conan Exiles, DayZ, PUBG… ils proposent tous, à leur façon, de la survie en mettant l’Homme face à plusieurs dangers et épreuves. De ce fait, force est de constater que ce type de jeu a une partie importante dans notre univers vidéoludique. Bien qu’ils se fassent légèrement désirer sur nos consoles de salon. Faute surtout à un gameplay exigeant, rigoureux et difficilement adaptable pour une manette. Et même si les licences telles que Far Cry ou encore Tomb raider pour ne citer qu’eux appartiennent bien aux genres de l’aventure et de la survie, Stranded Deep fait les choses encore différemment en proposant une simulation de survie en temps réel. Il met donc de côté le scénario afin de proposer une expérience concentrée sur le terme de « Survival ». Développé par le studio australien BEAM Team Games et édité par Telltales Games, il aura passé pas moins de 5 ans en accès anticipé sur PC via la plateforme Steam. Ce titre a, semble-t-il, réussi à se faire une place sur nos Xbox One depuis le 20 avril 2020. Mais saura-t-il conquérir le cœur des joueurs avec son soleil radieux et ses îles presque paradisiaques ?

Notons que ce portage est pour l’instant amputé d’une partie de son contenu par rapport à la version finale sortie sur PC. Les studios ont notamment fait main basse sur le mode multijoueur qui aurait pu être un vrai plus. Je doute fortement de son suivi au fil des mois, mais gardons à l’esprit qu’une simple mise à jour pourrait bien régler ceci, plus vite qu’on ne le pense. 

Un accident prévisible

Au lancement d’une nouvelle partie, le choix vous revient de choisir la difficulté, le sexe de votre personnage et de modifier quelques options pour rendre votre aventure plus ou moins paisible ; telle que la disparition de tous les serpents ou encore de rendre les requins inoffensifs. Suite à cela, un long chargement vous attend et vous voilà dans la peau de votre protagoniste à bord d’un vol commercial. Quelques secondes suffiront à vous retrouver comme le seul survivant de votre propre crash aérien, illustré par une cinématique qui pourrait rappeler un film culte, avec en vedette Tom Hanks. Oui, je parle bien de Seul au monde.

Après un autre chargement, tout aussi long, vous vous retrouvez debout dans un canot de sauvetage, équipé d’une ancre et d’une pagaie. Autour de vous ? L’océan, à perte de vue. Aux quatre points cardinaux se dessine une île différente, mais celle qui vous intéressera se trouvera juste à côté. Car si dans un premier temps il est question d’une seule île, c’est un archipel complet qui n’attend qu’à être découvert.

Dans le même esprit que Minecraft, l’environnement ne demande qu’à être cultivé et exploité comme il faut. Pas de panique, un didacticiel plus que complet vous attend dès que vous aurez posé un pied sur le sable. Assemblez un bout de bois avec un couteau de pierre taillé au préalable et un bout de corde faite avec les feuilles fibreuses d’un Yucca pour obtenir une arme fiable et polyvalente sera d’ailleurs l’une de vos premières missions. Par la suite, muni de votre couteau perfectionné, tuer un crabe ou ouvrir une noix de coco en deux sera tout aussi simple. Dans tous les cas, fouiller et fabriquer seront les maîtres mots pour votre survie.

Regardez, j’ai créé le feu !

Au-delà de ça, vous serez partiellement lâchés sans qu’aucun indicateur ne vous montre où trouver les ressources nécessaires pour la construction de vos diverses installations. Les différents rudiments seront donc mis à rude épreuve afin d’avoir une chance de demeurer plus d’une journée sur ce havre de paix.

À la différence des jeux comme ARK ou Conan Exiles dans lesquels vous vous défendez parfois contre des joueurs humains, vous êtes ici le seul bipède des alentours. Les seules menaces résidentes seront seulement la faune et la flore dont vous devrez vous méfier à tout moment, pour rester en vie. Gérer votre garde-manger, entretenir votre feu, améliorer au fur et à mesure votre camp, chaque nouvelle journée aura sa liste de tâches à accomplir. À côté, ce ne sera pas de tout repos, parce que vous devrez vous familiariser, au fil des jours qui passe, avec l’artisanat, la construction, la cueillette, la chasse et la pêche. Les explorations des fonds marins, îles et épaves environnantes seront tout aussi essentielles dans l’optimisation de votre personnage. Pour cela divers moyens de déplacement seront à fabriquer tel qu’un bateau voile, ou un mini ULM possédant 1 place. Vous l’avez surement déjà compris au-delà des contraintes de type animal, la météo pourrait aussi causer bon nombre de vos soucis, comme éteindre votre feu lors d’une forte averse. Personnellement, bien qu’elle ne soit pas tombée si loin de moi je n’ai toujours pas reçu, à mon grand regret, la foudre sur la tête. 

Dans les faits, les plus prudents ne survivent jamais bien longtemps et il vous faudra prendre des risques pour espérer survivre. Quant à votre état de santé, il vous suffit de regarder votre montre en appuyant sur votre touche Y pour le connaître. Trois jauges vous indiquent respectivement votre faim, votre besoin en eau et votre santé globale. Un outil dernier cri, appréciable sur cette île dangereuse. 

Bravez l’océan, mais pour aller où ?

Concernant la partie technique, j’ai pu apercevoir quelques bugs mineurs. Allant d’une disparition d’objet de mon inventaire à un crabe presque invincible. Ou bien un requin ayant du mal à nager. Le titre ne reste pas moins réaliste dans son ensemble avec une carte créée entièrement de façon procédurale. Ce qui définit la création d’un monde virtuel cohérent et qui trouve application principalement dans le domaine du jeu vidéo ainsi que du cinéma. Évidemment, pour coller à l’univers aucune musique, à part le chant des oiseaux, ne sera présente pour vous égayer à la levée du soleil ou au coucher de celui-ci.

Le gameplay s’apparente bien à un jeu de survie, et comme cité en amont, la manette sera certainement votre seul inconvénient pour jouer dans les meilleures des conditions. Bien que le didacticiel nous guide dans l’utilisation de chaque touche, il vous faudra certainement un peu de temps avant de devenir un survivant hors pair comme Chuck Noland.

Du côté des succès, ils se compteront au nombre de 35 pour les 1000 G habituels d’un jeu Xbox One. Aucun ne vous demandera moult efforts, mais il faudra survivre assez longtemps pour espérer débloquer toutes les réalisations. Deux d’entre eux vous demanderont de ne manger aucun poisson ou de dormir à même le sol pendant exactement dix jours. Un défi qui ne semble pas si compliqué à relever en soit.

Pour conclure, Stranded Deep est un jeu réaliste et immersif qui ravira autant les amateurs de crafting que de survie. Que vous soyez un fervent joueur de Minecraft ou de ARK, vous apprécierez les environnements générés de façon procédurale, le gameplay presque simpliste et l’ambiance sonore de cette cellule naturelle. Le système de craft est facile à utiliser et comme devant des briques de lego on se plaît à imaginer ce que l’on pourrait faire avec un morceau de bois, une noix de coco et un briquet. Rien que ça. De la survie à l’état pur donc. Bien que quelques bugs soient à déplorer, Stranded Deep est un jeu qui honore ses promesses et qui reste toutefois un titre très agréable pour sortir un peu de la routine. Il est probablement une référence en matière de jeux de survie sur PC et le deviendra certainement sur consoles dans l’avenir. Wait and see !

Le jeu a été testé sur une version presse fournie par l’éditeur. Merci à eux.

Points positifs

  • Ambiance au rendez-vous
  • Un univers réaliste
  • Un bestiaire varié
  • Référence au film "Seul au monde"
  • Une météo capricieuse
  • Le crafting essentielle

Points négatifs

  • Pour l'heure pas de mode multi
  • Des bugs mineurs mais agaçant
  • Peut vite devenir répétitif
7

Ecrit par : Fironewz

1 Commentaire :

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  1. Merci à Fironews pour ce test, stranded deep m’intéresse mais on est jamais sûr du contenu car la plupart des tests (à mon avis) mettent le Point, soit sur ce qui plaît soit sur ce qui plaît pas. Ce test est complet et reste neutre, évoquant les points positifs ET négatif. Pas de faux semblant !
    Bon jeux a tous et bonne chasse(aux succès)

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