R-Type Final 2

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Test R-Type Final 2

En 2003 R-Type Final sortait sur la PS2, après un financement participatif réussit, les développeurs de Granzella ont pu finaliser ce R-Type Final 2. C’est sa suite directe et semblait être attendu au tournant par tous les fans de la franchise qui se fait rare ces dernières années, le dernier épisode de la série qui était un remake d’anciennes versions sur une console Xbox date de 2009. Pour ceux qui ne connaitraient pas la licence, il s’agit d’un Shoot Em Up à scrolling horizontal avec un gameplay des plus intransigeant qui vous demandera de l’investissement et de la sueur agrippé à votre manette. Ce nouvel opus est-il à la hauteur de ces prédécesseurs ? Prenez place dans mon vaisseau, je vais vous guider dans ce test.

Seul dans l’espace, les yeux dans le hublot …

La raison de ces combats spatiaux, la défense de l’humanité face à l’armée du Bydo. Cette lutte à commencer dans le premier épisode qui mettait en scène l’opération militaire « Dernière danse ». Elle consistait en la conception d’une arme puissante, le vaisseau ultime interchangeable pour contrer l’invasion ennemie. La mission actuelle reprend le premier objectif et aura le but de compiler l’histoire militaire du conflit pour obtenir le savoir-faire nécessaire à la création d’armement anti-Bydo. Vous aurez loisir de parcourir sept zones différentes regorgeant de vaisseaux, mécha ou encore des ennemis organiques qu’il faudra bien entendu détruire sans scrupules. Parmi les zones rencontrées, vous arpenterez l’espace, mais aussi des fonds marins ou encore un milieu végétalisé, entre autres décors disponibles. Visuellement ça pète la rétine, voir peut-être un peu trop à certains moments dans lesquels c’est ambiance Macumba un samedi soir. Les environnements sont pas toujours très réussis, même si sur la Xbox Series X ça ressort assez bien, il y en aura des très détaillés avec arrière-plans et textures riches et puis d’autres, moins fournis en détail, et des textures baveuses.

Un niveau vous refait même vivre une bataille spatiale comme on en voit dans les films du genre, accompagné d’une petite musique épique pour une immersion totale. Les vaisseaux peuvent être customisés en modifiant ses couleurs, en apposant des décalcomanies achetable dans la boutique ainsi que de jolies tenues pour votre pilote. Les musiques, sont quant à elle très axées techno avec quelques passages plus rock, mais mis à part certaines peu inspirantes, dans le pire des cas on se concentra sur le jeu et ça deviendra un fond sonore quelconque. Je vous dirais que dans le feu de l’action, les yeux et votre esprit seront accaparés par la multitude de sprites à l’écran qu’il faudra garder à l’œil, car ça déferle assez vite. Les ennemis de tailles et de consistances différentes vont fondre sur vous en provenance de tous les côtés de l’écran et il va falloir retrouver des réflexes instinctifs au début, mais au fil des parties, vous verrez qu’ils sont scriptes et que leurs routines restent les mêmes. Comme tout bon Shmup, une fois le niveau débarrassé de tous les sbires de la Bydo, un boss ponctuera chaque zone avec sa taille hors norme et ses pouvoirs qui vous réduiront à néant au premier faux pas.

C’est piou piou piou dans ton corps …

Au départ vous aurez le choix entre trois vaisseaux et par la suite, vous pourrez échanger des éléments gagnés lors de vos parties ou achetés dans la boutique dans le Musée R. Il suffira de cliquer sur un des emplacements vides et vous saurez si vous pouvez obtenir le vaisseau avec des éléments ou avec un mot de passe glaner en finissant le jeu à de multiples reprises. Loin d’être inutiles, tous ces appareils apporteront un gameplay différent de par leurs armes embarquées et la façon de les utiliser. Les commandes sont assez simples, vous manœuvrez les engins spatiaux avec le LS ou la PADensuite l’offensive se fait avec RT ou B en tir automatique ou bien X pour un tir unitaire qui pourra être chargé dans la barre « Beam » en bas de l’écran. Petits détails qui pourra aider en fonction des situations, la possibilité de régler la vitesse de déplacement sur quatre niveaux avec LT pour ralentir et LB pour accélérer. Le module accessoire nommé Force vous permettra de remplir la jauge « Dose » à chaque ennemi abattu et une fois pleine, l’appuie sur Y déclenchera une attaque spéciale dévastatrice. Pour faire grimper cette jauge plus vite, vous pouvez détacher le module avec A pour le lancer directement dans la mêlée.

La Force servira aussi d’upgrade du vaisseau à l’aide de cristaux rouges, bleus ou jaunes qui apporteront chacun un tir différent. Sans celle-ci, le laser de départ est faiblard et ne suffira pas à vaincre la pléthore d’ennemis à l’écran. Le choix du cristal se fera en fonction de votre style de jeu, le rouge a un tir concentré, le bleu est plus diffus et le jaune a un tir rasant les bords hauts et bas de l’écran. Mon petit conseil, ne commencez pas directement dans le vif du sujet, car vous irez vers une déconvenue certaine. Jouez le jeu de gravir les échelons en partant du plus bas, vous appréhenderez déjà mieux le titre et ses mécaniques de surcroit vous passerez un bien meilleur moment même si cela n’est pas le monde des Bisounours. Le jeu est punitif et la petite « boulette » passée inaperçue peut vous casser dans votre élan, la frustration reste grande surtout quand on arrive chargé comme un coureur cycliste et qu’en une seconde on perd tout.

Et ça fait Bim Bam Boum …

La patience sera votre plus grande arme, vous allez accumuler les échecs avant de finir le jeu. Chaque partie vous donne droit à trois chances, une fois épuisées c’est le Game Over et vous piocherez dans les continues pour relancer la partie au dernier point que le jeu garde en mémoire. Le nombre de chances de repartir au combat, change en fonction du niveau de difficulté et une fois le titre fini vous aurez le sigle infini vous signifiant votre quasi-invincibilité en recommençant jusqu’à plus soif. Recommencer sa partie est plaisant, mais à chaque Continue vous perdrez votre artillerie et votre score donc si vous voulez performer il faudra essayer de rester dans la même partie même si la mort signifie de repartir à zéro. Croyez-moi que d’arriver « à poils » dans certaines portions du jeu est très compliqué et il vaudra mieux recommencer du tout début pour avoir une chance d’en sortir sans rager. C’est un genre dans lequel un investissement minimum est nécessaire pour vraiment prendre du plaisir manette en main, le joueur occasionnel va souffrir et finira par passer son chemin. La mécanique de jeu reste inhérente au genre et même si ça paraît classique, le gameplay est plus profond qu’il n’y paraît et offre une multitude de façons pour finir votre partie avec le score maximal.

La fiche du jeu nous montre qu’il y a 1190G pour un total de 40 succès,  le challenge s’annonce corsé, mais nous faisons confiance au plus valeureux d’entre vous pour réaliser le 100 %. Le jeu est disponible sur le store à 39,99 €.

C’est donc un retour en partie réussi toujours dans un déluge de projectiles pour la série R-Type. Il vous fera pester, lancer la manette ou bien d’autres choses encore. Mais pour quiconque fera l’effort de lui laisser sa chance, passeront de bons moments, entrecoupés de jurons, dans l’exigeante mais gratifiante aventure spatiale qu’il propose.

Un grand merci à l’éditeur pour la version numérique fournie pour le test.

Points positifs

  • Gameplay qui varie en fonction des vaisseaux
  • Des heures de jeux pour les plus assidus
  • La customisation des vaisseaux

Points négatifs

  • Level design inégal
  • La difficulté de certains passages
  • Certaines musiques peu inspirées
7

Ecrit par : Series Vince

Rédacteur sous NDA.

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