Dead Island 2

Par le dans Tous les tests, 3 en plus

Test Dead Island 2

Pour une fois, il sera inutile de vous conter la fabuleuse histoire qui a mené à la sortie de ce Dead Island 2. Soyons honnêtes, elle n’est ni captivante, ni passionnante. Mais la vraie raison est qu’elle semble si difficile à expliquer et donc à comprendre. Moi-même je ne pense pas avoir tout compris tellement c’est confus de bout en bout. Au lieu de ça, on se contentera de dire qu’il est disponible depuis le 21 avril 2023 sur nos consoles de salon préférées. Le développement a été géré par Deep Silver, en collaboration avec Dambuster Studios. Il est édité par Plaion (anciennement Koch Média pour ceux du fond qui ont du mal à suivre). Franchement, on peut même les féliciter de n’avoir rien lâché. Mais à quoi doit-on s’attendre neuf ans après la diffusion de la première bande annonce ? Pourra t-il rivaliser face à son prédécesseur sorti plus de 12 ans auparavant ? Vous pensez qu’il peut ? Répondre par un simple mot de seulement trois lettres serait beaucoup trop facile. Allez ! Lisez la suite ! 

Parmi les morts, des vivants 

L’épidémie a déjà pris une grosse ampleur à travers le monde. Une poignée de survivants hors-pair, où l’un d’entre eux deviendra votre héros, votre « tueur », comme mentionné dans les menus. Ils embarquent tous à bord d’un avion mis en place par l’armée. Sans grande surprise, une personne certainement mal intentionnée n’a pas pensé à prévenir ses « compagnons de voyage » qu’il a été mordu. Cela déclenche inévitablement le crash de ce vol… qui avait sûrement une destination durement réfléchie. Tout comme ce début de scénario me direz-vous. Elle était gratuite celle-là. Bref, passons. Comme dit plus haut, il faudra passer par le choix d’un personnage. Ils sont tous similaire physiquement, à quelques tatouages et coupe de cheveux près. Cependant, on nous les présente avec deux compétences dites innées et divers attributs comme la résistance, l’endurance ou encore l’agilité. Là, pour le coup, ça vaut vraiment le coup de réfléchir qui choisir. 

Aussi surprenant que ça puisse paraître, vous avez survécu à cet atterrissage forcé. Mieux encore, vous êtes immunisé contre le virus qui se répand. Cette découverte n’intervient pas directement après la morsure de l’un des premiers hostiles. Au contraire, malgré les effets secondaires, dont la fatigue, vous arrivez à quitter ce décor accidenté, embrasé et débordant d’ennemis. Rendez-vous dans le quartier chic en plein milieu de la Californie, à Los Angeles, afin de retrouver une amie, Emma Jaunt, une célébrité rencontrée plus tôt. On peut dire que l’aventure commence vraiment à ce moment précis, dans ce lieu autrefois paradisiaque mais désormais gouverné par des zombies assoiffés de chair fraiche. Vos quêtes vont s’enchaîner, mais la priorité absolue, dans l’immédiat en tout cas, est de prévenir les autorités compétentes que votre sang peut servir, à terme, à la création d’un vaccin. Et sauver tout le monde, bien sûr ! 

Ces nombreuses demeures luxueuses ne seront pas votre seul paysage tout au long du jeu. Vous vous en doutez bien. Par exemple, les égouts de la ville, étonnamment bien entretenus avec la plus grande intrépidité, seront aussi de la partie. Vos pieds pourront aussi fouler le sol étoilé de Hollywood Boulevard. Ou bien, dans le même registre, un véritable plateau de cinéma, où tous les accessoires pourront s’ajouter à votre arsenal. Cette ville sera votre terrain de jeu, et elle s’ouvrira petit à petit suivant votre avancement dans la campagne. 

Toutes les cartes en main 

Comme partout ailleurs, durant les premières phases de jeu, la personnalisation est plus que limitée. Vous avez très peu de cartes de compétences, et encore moins d’améliorations pour vos armes. De plus, elles ne sont pas si bonnes, qu’elles soient évoluées ou non. Cependant, au fur et à mesure que vous quittez Bel-Air pour des pâturages plus diversifiés, votre paquet de cartes de compétences va s’agrandir. Vos armes seront plus puissantes et d’une rareté nettement supérieure. Combattre zombie après zombie n’est plus aussi fatiguant car vous personnalisez votre construction et apprenez à utiliser efficacement l’environnement. 

Que ça soit en solo ou en coopération, Dead Island 2 rayonne lorsqu’il s’agit de diversifier vos combats ; différents coups pour des hordes disproportionnée. Ainsi, afin de répondre aux innombrables défis du jeu, vous vous retrouverez constamment à changer votre style d’approche. Foncer dans le tas ne sera pas toujours LA bonne solution. Vous pourrez élaborer des pièges banals en combinant deux éléments communs : un jerricane d’eau et une batterie de voiture, un bidon d’essence et une bouteille de gaz… Aaaaah c’est fourbe, mais c’est parmi tout ça que réside vraiment le plaisir. 

Contre toute attente, on nous montre une facette qu’on n’a pas vraiment l’habitude de voir, surtout dans ce genre de jeu. Ici, c’est les riches qui trinquent. Leur beau quartier, leurs belles maisons, leurs belles voitures…  Tous ces personnages que vous allez rencontrer sont de plus en plus extravagants, mais tellement bien construits. Ne serait-ce que dans leurs dialogues. On ose même s’y attacher et les aider à survivre. Puis, en face, côté hostile, il y a les ennemis habituels qui ne poseront probablement pas de problème, à moins qu’ils ne viennent en grand nombre. Ensuite, il y a les coureurs, des créatures agiles qui peuvent esquiver les attaques lourdes juste avant de s’agripper à vous. Enfin, vient des zombies plus puissants comme les hurleurs ou les cracheurs. J’ai pas besoin de faire un dessin sur la façon dont ils font des dégâts ?! J’éviterai de m’étendre sur les boss de fin de niveau pour ne pas gâcher les surprises qui vous attendent. Sachez juste que, malgré les apparences, ils font bien mal ! 

Une technique ensanglantée 

C’est beau (sur Xbox Series X avec télé adéquate) ! Voilà pour les graphismes. Ils sont soignés, travaillés, sans bavures ou de pixel manquant. Dans sa configuration optimale, le jeu supporte les 60 FPS, en résolution 4K. C’est coloré et lumineux malgré que l’on reste sur le thème de l’horreur. Chaque décor est conçu de façon à se croire transporté dans ce Los Angeles infecté. Les exécutions font même preuve de détails, avec notamment une belle vue sur la cage thoracique quand un corps se retrouve coupé en deux morceaux. 

Le gameplay reste sur quelque chose de simple, mais pas dépassé pour autant. Entre frapper avec RT, ou juste les repousser avec un coup de pied (RS), ce sont de véritables sacs de frappe qui défilent devant vous. Vous pourrez même équiper deux objets à lancer (RB), comme des appâts de viande en cas de panique suite au nombre d’ennemis autour de vous. 

Je n’ai pas encore développé de paragraphe sur la coopération. C’est pile le bon moment, puisque des choses sont à savoir avant de vous lancer avec deux amis. Premièrement, seul l’hôte peut prétendre avoir le suivi sur la progression de l’histoire. Vous devez donc le faire trois fois ensemble ou avoir trois sauvegardes différentes, ce qui n’est pas très pratique. Puis les bugs… La bête noire sur tous les jeux, surtout au lancement. De quoi enterrer cette fonctionnalité pour toujours si ce n’est pas réglé au plus vite. 

Côté accessibilité, il n’y a pas de version française, mais des sous-titres ajustables et un HUD hautement personnalisable. Cependant, il y a peu ou pas d’options pour les joueurs daltoniens ou ceux qui sont malentendants. Rien non plus pour modifier le contraste, la colorimétrie… Cela fait défaut, surtout pour un jeu qui défend la diversité dès les premières minutes, avec son éventail de personnages jouables. 

Vous nous connaissez bien, SuccesOne tente toujours d’avoir un temps d’avance sur les succès. Il est donc logique qu’on en parle autour de ces quelques lignes. Déjà, rassurez-vous car il contient les classiques 1000G. Pour la difficulté globale, rien de bien méchant. Le 100% ne sera pas très loin une fois que vous aurez terminé la trame, en tenant bien compte des quêtes annexes. Il faudra aussi tuer énormément de zombies, je ne vous le cache pas. 

En conclusion, Dead Island 2 est sans aucun doute réussi. Il s’appuie sur des bases solides, déjà bien ancrées par le premier épisode. Deep Silver excelle, une nouvelle fois, au profit d’un monde ouvert gangrené. On retiendra un gameplay simpliste mais où la formule marche toujours. On peut même se satisfaire de ses graphismes, détaillés jusqu’aux moindres entrailles de zombies. Sans oublier les personnages haut en couleurs, mais pour le moins attachants. Seul bémol, un effort pour l’inclusion aurait été appréciable pour les personnes dans le besoin. 

Nous remercions chaleureusement l’éditeur de nous avoir fourni rapidement une version dématérialisée de Dead Island 2 pour ce test. 

Dead Island 2 est disponible depuis le 21 avril 2023 sur le Microsoft Store au prix de 69,99€.

Points positifs

  • Monde ouvert admirable
  • Graphismes détaillés
  • Le gameplay simple et efficace
  • Les armes élémentaires
  • 4K + 60fps + HDR10 = c'est plaisant !

Points négatifs

  • Peu d'option d'accessibilité
  • Des niveaux sur les ennemis ? RIDICULE !
8.5

Ecrit par : Fironewz

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