Batman Arkham Knight

Par le dans Tous les tests, 2 en plus

Test Batman Arkham Knight

Vous avez prévu des vacances au soleil ? « Better-idea » a une meilleure idée…

La fin des vacances approche à grands pas quoiqu’il arrive, autant s’y préparer efficacement. En prévision de l’arrivée du « tunnel », ces longs mois de pluie, de froid et de morosité qui pointent le bout de leur nez dès octobre, vous pouvez visiter Gotham City durant une interminable nuit pluvieuse. Bon point, ce sera beaucoup plus grisant et excitant dans Batman Arkham Knight grâce aux talents du plus grand détective du monde et de sa mise en scène par Rocksteady.

Annoncé comme le dernier opus de la licence actuelle, démarrée avec le surprenant Batman Arkham Asylum devenu le nouveau mètre étalon des jeux d’action en open world (à tel point qu’aucun jeu de super héros n’a osé sortir sous ce format depuis, hormis quelques dispensables Spiderman), cet Arkham Knight se veut un finish en apothéose. Un peu comme Nolan avec The Dark Knight Rises, Rocksteady à les coudées franches pour orchestrer la destinée de Batou, de ses alliés et de ses adversaires. Une latitude scénaristique qui va être prise à bras le corps pour semer quelques rebondissements et marquer une différence avec les comics dont il s’inspire. Il sera donc l’heure pour nous de retrouver Batman aux prises avec lui-même après la mort du Joker, sa Némésis, son infection au virus portant le nom de son plus fantastique ennemi et une bardée de super-vilains voulant profiter du chaos causé par Crane l’épouvantail. Bref, une longue nuit pour lui.

Souvenirs Souvenirs
Le very Dark Knight

Le ton est annoncé, Batman Arkham Knight sera sombre. Obscurité d’abord graphique par cette nuit interminable qui permet aux développeurs de montrer leurs talents plastiques en insistant sur les jeux de lumières et les reflets. Le titre est visuellement réussi et sait tirer parti des capacités de consoles new-gen. Très peu de temps de chargement malgré une carte assez conséquente et une foultitude d’éléments à afficher. La modélisation n’est pas en reste, le style de la série n’a pas pris une ride mais aurait peut être mérité que d’autres personnages que l’Epouvantail bénéficient d’un relooking. Les animations sont elles aussi caractéristiques des Batman Arkham, sont fluides et dans la continuité des précédents opus, à tel point que je me demande s’il y en a réellement de nouvelles tant l’ensemble dégage une atmosphère familière.

Obscurité toujours par les partis pris du scénario, qui débute par un message fort: Batman a tué. Indirectement, certes, mais toujours est-il que le Joker est mort par sa faute. D’un oeil quasiment extérieur – tout en étant le protagoniste principal de cette chute – on observe le héros sombrer dans son propre abîme par son extrémisme et son égoïsme. Sa focalisation sur l’objectif est plus importante que tous les éléments satellites qui ne sont que des distractions dans son ultime quête: sauver la ville de l’attaque de Crane et de son allié inconnu, le Chevalier d’Arkham. Dans la veine des écrits de Frank Miller (The Dark Knight en tête), l’esprit analytique s’efface peu à peu pour ne laisser la place qu’à la réaction physique face aux événements, ne considérant les effets collatéraux, potentiellement dramatiques, de cette obsession du résultat. Les auteurs veulent lui faire franchir la fameuse ligne, celle qui le place non pas en défenseur des opprimés mais en anti-héros semant la destruction pour atteindre son but.

un tapis de sbires
Je veux un bat-tank

Pour l’assister dans cette dernière chevauchée, il fallait bien un outil à la hauteur de la tâche, capable de détruire tout ce qui bloque le chemin et de lui faire surmonter les obstacles qu’un homme seul, fut-il héros et gadgétisé, ne saurait vaincre. Le principal ajout au gameplay de Batman Arkham Knight est donc cette batmobile, autour de laquelle quasiment toute la communication pour le jeu s’est focalisée. Le véhicule incarne la débauche de moyens que Batman est prêt à déployer pour arrêter les bad guys en tout genre. Bien qu’elle prenne plutôt la fonction de tank, la batmobile apporte une diversité bienvenue pour les déplacements de l’encapé aux oreilles pointues, qui n’est plus obligé de planer durant de longues minutes pour traverser la map. De nouveaux ennemis mécaniques apparaissent dans son sillage pour nous faire admirer la qualité de son arsenal et de son blindage. Chaînon manquant dans la mythologie Batman Arkham, la batmobile est utilisée jusqu’à l’excès.

Maniable malgré son poids, utile tout le temps, le tank devient le principal personnage secondaire du jeu. Ce n’est pas forcément un mal au vu du plaisir apporté par les séances massives de destruction de drones et les quelques courses-poursuites offertes par les quêtes secondaires. Celles-ci font d’ailleurs dans le classique, chacune mettant en scène un vilain différent (Double-Face, le Pingouin, l’Homme Mystère, …) et certains sidekick comme Catwoman, Robin ou Nightwing. Avec elles le jeu affiche une bonne durée de vie, il faudra compter une trentaine d’heures pour terminer le jeu à 100% et voir la « vraie » fin du jeu nommé KnightFall, qui ne se débloque qu’une fois tous les ennemis derrière les barreaux – dont Nigma et ses insupportables 243 énigmes à résoudre – et qui déçoit une fois obtenue. Un des rares reproches à faire au jeu d’ailleurs, avec des soucis ponctuels de visée embêtant dans les missions prédateurs.

Le héros que la ville mérite

Si la ville a le héros qu’elle mérite, il n’est pas certain que la Gotham de Batman Arkham Knight doive être sauvée. Maitrisé et abouti, sans conteste le meilleur épisode avec Arkham Asylum,on quitte Batman avec un pincement mais sans regrets, satisfait du devoir accompli et conscient qu’il est temps que la série se repose après 5 jeux en 6 ans. Pas loin d’être ce qui se fait de mieux en terme de gameplay, un peu plus classique niveau scénario mais avec un sens de la mise en scène efficace, il ne manque en fait que des réelles enquêtes à résoudre pour obtenir l’essence même de Batman. Un grand jeu qui clôture avec brio la série ayant réconcilié jeu vidéo et super héros.

Source www.better-idea.fr By Wanerlemotu

Points positifs

  • Un monde vaste !
  • Des graphismes à couper le souffle
  • Des nouveautés bien sympathique comme la batmobile
  • Bonne durée de vie

Points négatifs

  • Sur-exploitation de la batmobile
  • Un scénario rapidement compris par les fans de Batman
  • 100% du jeu pour une vidéo de quelques secondes sans surprise
8.5

Ecrit par : Wanerlevner

Soyez le premier à donner votre avis !

Laisser un commentaire

SuccesOne.fr is an unofficial Xbox LIVE Service, it is in no way endorsed or affiliated to the Microsoft Corporation, Xbox, Xbox LIVE and any Xbox images are registered trademarks of their respected owners.
Politique de confidentialité

Derniers Tests

Actualités

Dernières Astuces