After Us

Par le dans Tous les tests, 3 en plus

Test After Us

Le climat est au centre de nombreux débats. Et les jeux vidéos ont compris que ce support peut aider à transmettre pas mal de message, au même titre que les films, les tableaux ou livres. Private Division, avec After Us, mène également son combat et tente de nous faire comprendre la nécessité de préserver notre planète. Pari réussi ? Notre rédaction vous donne son avis… 

Notre Mère la Terre

Dans After Us, vous incarnez une jeune femme, Gaia. Cette dernière a une mission : retrouver les réceptacles d’animaux et libérer les esprits. En effet, Mère, se meure. Mais auparavant, elle a trouvé suffisamment de souffle de vie pour sauver quelques animaux. À notre héroïne de les retrouver. Elle va devoir affronter non seulement différents environnements mais aussi des Dévoreurs, ces derniers humains sans âme qui tentent d’arracher le peu de vie qui reste.

La mort des abeilles

Au secours des animaux

Pour vous familiariser avec Gaia, vous commencez par un tutoriel dans un garage souterrain. Vous y apprenez comment sauter, courir ou utiliser votre onde de vie afin de faire pousser des plantes, attraper des esprits, passer au-dessus de certains éléments ou purifier des âmes.

Puis, en route pour votre premier voyage pour tenter de trouver le réceptacle du Chien. Tout est désolation. Seuls quelques humains sont présents, sous forme de statue. Dans ce jeu, pas de map. Seul un itinéraire, comme une sorte de constellation, vous donne une idée de la direction à prendre. En appuyant sur Y, vous pourrez alors parcourir cette voûte stellaire et revenir parfois en arrière. Car sur votre route se trouvent des excavateurs. Ce sont comme des foreuses, qu’il faut activer, afin qu’ils se transforment en oasis. Ces verts pâturages serviront alors comme lieu de téléportation entre un univers et un autre.

La fameuse map avec les excavateurs activés

Certaines oasis sont au croisement de plusieurs chemins. L’idée est intéressante sur le fait de pouvoir choisir le prochain monde et de vous sentir libre d’explorer celui qui vous tente, à votre guise.

Libérez et purifiez

Durant votre périple, vous apprendrez à utiliser votre chant, à l’aide de la touche X. Ceci vous indiquera où se trouve un esprit à libérer ou une âme à purifier afin de collecter des souvenirs. Ces derniers sont propres à chaque univers que vous parcourez. Avec les oasis activées, cela vous permettra de revenir en arrière si vous en omettez un. Fort pratique.

Esprit, es-tu là ?

Chaque réceptacle a un certain nombre d’esprits à libérer. Grâce au chant, cela libère des papillons bleus vous donnant leur emplacement. Pareil pour les souvenirs, ces derniers s’illumineront alors en jaune. Afin de libérer ou purifier, vous devrez alors lancer une onde de vie à l’aide des touches LB/LT. Là où le bat blesse, c’est le manque de précision de la visée. En effet, cette onde se lance à la verticale mais vous n’avez aucune idée de la trajectoire. Cela est fort pénible en cas de combat. Effectivement, vous devrez parfois affronter des hordes de Dévoreurs. Certains peuvent se tuer aisément à l’aide de l’onde de vie. Mais ceux ayant une télé sur leur poitrine doivent être éliminés par l’arrière. Et là, lorsque vous courrez ou sautez pour éviter les ennemis, tuer les Dévoreurs télévores se révèle être plus complexe. Idem lorsque vous devrez éteindre rapidement la mèche explosive qui se consume, sous peine de mort.

Pour couronner le tout, les combats sont vraiment peu intéressants et répétitifs. Vous lancez votre onde de vie, appuyez sur B pour esquiver les ennemis. Si ces derniers vous attrapent, alors appuyez plusieurs fois rapidement sur A. Vous avez constamment des Dévoreurs devant chaque excavateur et quelques uns sont disséminés par-ci par-là. Mais soyons honnêtes, ils n’apportent rien à l’histoire. Peut-être est-ce pour justifier le genre « action » du jeu…

Les différents environnements

Chaque constellation a son environnement propre : désert, aquatique, urbain, etc… et évidemment a ses particularités de gameplay. Par exemple, pour le réceptacle de l’aigle, vous serez plongé en milieu citadin. Par conséquent, vous jouerez du plateforme pur et dur, avec des bâtiments ou des surfaces à escalader et de longs sauts à effectuer. À contrario, dans les parcs, vous serez immergé dans un univers plutôt linéaire et illuminé.

La cité

Comme dit auparavant, aucune carte n’est disponible. Vous devrez vous fier aux statues qui vous indiquent plus ou moins la direction. Sauf dans la Décharge. UNE CATASTROPHE !! Alors que les autres environnements sont assez linéaires dans leur cheminement, celui de la campagne peut partir dans tous les sens. Et cela est encore plus pénible si vous souhaitez amasser tous les collectibles des esprits et des souvenirs. Lors de la rédaction de ce test, sachez qu’il me manque la moitié des souvenirs de la campagne, alors que je l’ai parcouru déjà 3-4 fois…

Les statues indiquent la direction à prendre

Ça saute pas haut…

Autant Piccolo nous narre une histoire intéressante, autant niveau gameplay, c’est plus compliqué.

En effet, malgré la présence d’un curseur vous indiquant l’endroit où va atterrir Gaia, son saut est vraiment imprécis. Et surtout lorsqu’il s’agit d’effecteur des sauts en hauteur loin devant elle. J’ai vraiment ressenti de la frustration lors des univers urbains et aquatiques. Sous l’eau, notre héroïne m’impressionne par sa légèreté et pour cela, bravo aux développeurs. Mais lorsqu’elle saute, de par l’apesanteur quasi nulle, la distance du saut est mal calculée et dosée. D’ailleurs, sans spoiler, vous serez amené à vous échapper d’une menace le plus rapidement possible. Le temps d’atterrissage est évidemment rallongé et vous serez fatalement rattrapé par votre ennemi. Pareil concernant la natation. La maniabilité de Gaia laisse à désirer tant la caméra, indiquant la trajectoire, est peu pratique.

Sentiment identique de frustration lorsque Gaia doit passer de voitures en voitures sur plusieurs étages dans l’usine. Les chutes mortelles seront nombreuses. Par chance, les développeurs ont mis le paquet niveau checkpoint. Du coup, vous recommencerez souvent très proche de votre dernier emplacement.

Les couleurs sont sublimes

Niveau graphisme, rien à dire, c’est franchement sublime. Les couleurs, lorsqu’il y en a, sont vraiment étincelantes et les détails impressionnants. Ce contraste entre le monde sombre et la luminosité de Gaia met en exergue le combat qu’elle mène. Le bien contre le mal. Malheureusement, en l’état, le titre souffre de nombreux bugs. En effet, je me suis retrouvée avec un jeu qui freeze très souvent ou qui plante carrément, notamment lors des temps de sauvegarde ou de téléchargement.

Côté sonore, la bande-son est assez agréable. Pas de voix, tout est sous-titré et en français par chance. La musique est propre à chaque univers évidemment, bien qu’elle reflète parfaitement un sentiment de mélancolie et de tristesse. Cette dernière vous annonce également la présence d’ennemis en mettant en place une sorte d’angoisse dans ses notes.

Redonner vie

After Us contient 34 succès. Les seuls immanquables sont liés au fait d’activer les réceptacles, donc corrélés à l’histoire. Les autres sont malheureusement manquables car il vous faudra trouver tous les esprits et souvenirs. Comme dit auparavant, il vous est possible de revenir en arrière grâce aux oasis activées. D’ailleurs, un succès s’y rapporte.

Comptez entre 10-15 heures de jeu pour le terminer dans sa totalité, avec les 1000G. Si vous vous contentez de simplement suivre l’histoire, alors vous mettrez deux fois moins de temps.

After Us nous donne matière à réfléchir sur le danger qu’encourt les animaux à cause de la destruction de la planète par l’Homme. Malgré un univers parfois bien sombre de par la présence de ces statues ou des couleurs choisies, un espoir subsiste grâce à Gaia. Si je ne me fie qu’à l’histoire et à son message, le titre est réussi. Malheureusement, l’expérience est gâchée par des sauts trop imprécis, une maniabilité désastreuse et un jeu qui plante à de nombreuses reprises. Je ne doute pas qu’un patch pourrait corriger cela et rendrait le titre plus agréable dans son maniement. Le manque de carte peut être de temps en temps frustrant mais laisse libre le chemin que le joueur souhaite prendre. Un peu comme dans la vie… 

Nous remercions chaleureusement l’éditeur de nous avoir fourni rapidement une version dématérialisée de After Us pour réaliser ce test. 

After Us est disponible depuis le 23 mai 2023 sur le Microsoft Store au prix de 29,99 €.

Points positifs

  • Histoire intéressante
  • De nombreux checkpoints
  • Possibilité de revenir en arrière
  • Libre choix du chemin
  • Graphismes sublimes
  • Musique parfaitement adaptée

Points négatifs

  • Jeu qui plante de nombreuses fois ou se fige
  • Combats peu intéressants
  • Pas de map, notamment dans la Décharge
  • Sauts et visées imprécis
  • Maniabilité aléatoire
6

Ecrit par : Edn0ra 22

Astuces, News et Test. Chasseuse de succès sans arc ni sarbacane.

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