Les pépites de la rédac : octobre 2022

En ce mois d’octobre, peu de jeux ont pris place au sein du Xbox Game Pass. Enfin, si vous êtes fan d’horreur, vous avez dû être gâté par la pléthore des titres en lien avec cette thématique. Et pour ceux qui n’aiment pas les films d’horreur, pas de souci. Votre rédac vous a choisi deux titres qui sortent du lot et qui ne vous feront pas faire de vilains cauchemars…

Coups de cœur de ce mois-ci

Atome

Persona 5 Royal

Tout vient à point à qui sait attendre ! Cette expression sied parfaitement aux joueurs Xbox qui auront attendu ce titre sur leur console.

Sorti originellement en 2017 et en 2020 dans sa version Royal, le titre d’Atlus édité par Sega est enfin arrivé sur les machines Microsoft en octobre. Et pour tous ceux qui ont su être patients, l’attente en valait la peine vu que le titre n’a rien perdu de sa superbe en cinq années.

On ne va faire dans la dentelle avec cette présentation de Persona 5 Royal, l’excellence du jeu a été soulignée par l’ensemble de la presse et des joueurs, et c’est pas nous qui allons déroger à la règle.

Dans ce 5ème opus, on suit le parcours d’un lycéen à Tokyo qui doit aller en cours, se divertir, étudier mais aussi nouer des relations avec des personnages secondaires. Notre protagoniste et ses amis ne sont cependant pas des lycéens comme les autres vu qu’ils ont la possibilité de voyager dans le « Métavers », pas celui de Facebook rassurez-vous. L’objectif de nos Phantom Thieves sera de s’introduire dans le palais mental de criminels pour leur faire avouer leur faute et rendre ce monde meilleur.

Titre mélangeant à la perfection le J-RPG, le visual novel, le dungeon crawler et la simulation de vie, le jeu excelle dans tout les domaines auxquels il s’essaye. Les combats de Persona 5 Royal reprennent le système des Shin Megami Tensei (capture et fusion de monstre, faiblesse-force élémentaire) mais réussi à le rendre très accessible grâce à une courbe d’apprentissage bien plus souple que son modèle. Très bavard et très long, comptez plus de 100h pour en voir le bout. Le soft d’Atlus arrive à faire passer sa longueur, qui pourrait être rédhibitoire, par un rythme savamment maitrisé. Entre deux-trois excursions dans le Métavers, on vit notre vie de lycéen : on (b)romance avec nos aillés et nos connaissances pour gagner en compétence, on se divertit de plusieurs façons pour faire monter nos stats… P5R déborde d’activité à faire dans ses temps « simulation de vie » et tous permettent de rendre nos aventures dans les donjons moins complexes.

Pour ne rien gâcher, le jeu possède une patte artistique hors du commun qui le rend reconnaissable au premier coup d’œil. Que ce soit visuellement avec des designs très inspiré de la Jap-Anim, son esthétique jouant avec brio avec les tons rouges et noirs, ou encore ses interfaces et ses menus (sans doute les plus beaux du JV) découpés façon BD/Manga, tout ce qui a été touché par les artistes d’Atlus transpire la classe. Plaisir visuel de chaque instant, le titre est aussi une démonstration musicale. Proposant une OST acid-jazz en accord total avec les visuels et les thématiques du jeu, il n’aura aucun mal à satisfaire vos oreilles avec ses sonorités soul, jazzy et disco de très bon goût. Si vous aimez un minimum le J-RPG, Persona 5 Royal n’aura aucun mal à vous satisfaire tout court. Et on ne saurait trop conseiller au débutant du genre de s’essayer aux aventures des Phantom Thieves. Il se pourrait qu’ils volent aussi votre cœur…

Edn0ra 22

A Plague Tale : Requiem

La suite de Innocence aura fait parler de lui. Le deuxième opus du studio Asobo Studio nous narre la suite des aventures de Amicia et Hugo. Autant vous dire que je n’ai jamais attendu ce jeu avec une aussi grande impatience ! Et pourtant…

Dans ce deuxième opus, Amicia et Hugo ont quitté leur terre natale et vont à la recherche d’une île dont rêve le jeune frère pour tenter de le guérir de la Macula. Maladie acquise à sa naissance et qui lui confère le pouvoir de dompter les rats mais le tuant par la même occasion. La fratrie va continuer à en apprendre plus sur l’origine de la maladie, sur le premier porteur et sa protectrice, en étant toujours accompagnée par Lucas, le jeune alchimiste, mais aussi de Sofia, une navigatrice hors-paire et d’Arnaud, un guerrier redoutable.

Dans cette aventure, on retrouve une Amicia et un Hugo en colère. En colère contre les injustices du monde et sur leur condition notamment. On ressent la culpabilité de la part de Hugo car responsable de la mort des gens qui l’entourent. Et l’envie d’Amicia que son frère vive quoiqu’il arrive. Malgré que le jeu soit mon coup de cœur, je dois avouer que j’ai retrouvé comme un arrière-goût d’Assassin’s Creed. Pourquoi ? Car il est tourné vers plus d’action et nettement plus d’infiltration. Avec des combats parfois difficiles à passer (seule contre 15 gardes, y a de quoi mourir plusieurs fois…). Mais le jeu possède aussi des succès en lien avec l’amélioration des armes, comme le premier opus, tout comme celle des compétences. L’IA est parfois capricieuse, notamment avec les PNJ se collant à vous, vous obstruant la vue, ou avec des radars à la place des oreilles alors que vous êtes parfaitement silencieux (bon, pourquoi pas…).

Malgré cela, la bande-son reste exceptionnelle et d’une qualité impressionnante. Les paysages sont sublimes et les personnages, dans leurs traits, ont pris de la maturité. On sent là la maîtrise des outils de la part du studio qui est magnifiée par les consoles next-gen. Que Requiem ai un lien avec la musique ou avec les défunts, dans tous les cas, ce titre porte vraiment très bien son nom…

Ecrit par : AtomTimmy

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