Test I, AI

Le genre old school n’est pas mort en cette fin d’année 2020. Sometimes You et les développeurs de Satur Entertainment nous invitent à bord de son jeu I, AI. Un jeu au style shoot’em up proposant un arbre de compétences et moult vaisseaux ennemis à désintégrer. Mais que vaut cet opus sur nos consoles de salon ? Je vous invite à monter à bord pour le découvrir.

I’m AI-ive

je fais l’impasse sur le scénario proposé, car peu reluisant. Pour faire bref, on incarne une entité, une intelligence artificielle crée par l’Armée dans un domaine de recherche et destruction. Mais comme chaque individu, doté d’une conscience, la quête de liberté est présente et notre protagoniste décide de se faire la belle au travers des nombreux ennemis voulant l’éradiquer.

C’est au cours d’une vingtaine de missions que notre aventure prend son sens, à bord d’un seul et même vaisseau. Chaque niveau sera source de combat contre une pléthore d’ennemis et de boss plus ou moins impressionnants. Chaque ennemi abattu créera des orbes bleus à collecter, celles-ci sont nécessaires afin d’améliorer votre aéronef et débloquer des atouts supplémentaires. Largage de mines, tir laser ou encore explosion à 360°, ces power up sont à déverrouiller dans le menu des missions. Elles peuvent aussi être améliorées grâce aux orbes tout comme la résistance de votre vaisseau, la cadence de tir de vos armes principales, le nombre de missiles envoyés ou encore le temps d’action de votre bouclier.

Le retour du jet d’AI

Dans son gameplay, I, IA propose des graphismes colorés en toile de fond, on peut détruire astéroïdes et vaisseaux avec aisance et encore plus une fois que l’on a équipé quelques améliorations offensives. Hormis trois ou quatre niveaux, vous aurez un boss à éradiquer à chaque fois. Ils sont pour la plupart assez simples à battre et l’on obtient régulièrement un power up réparation avant le duel final. Seuls les trois deniers créent la surprise, car leur première attaque apparait avant d’entrevoir le vaisseau mère, je vous conseille d’aller en haut à gauche de l’écran afin d’anticiper ces rencontres.

Je ne considère pas ce titre comme punitif, la plupart des opus de cet acabit nous forcent à reprendre la progression à son début, mais là, on a même droit à trois résurrections maximum si on y met le prix au hangar.

En matière de durée de vie, seulement trois heures seront nécessaires pour faire le tour des vingt missions proposé, mais en termes de succès, ajoutez trois ou quatre heures de plus. En effet, 80 % des réalisations sont simples et se gagnent en jouant, mais acheter toutes les améliorations est une tache redondante et de longue haleine. On y perd un peu de plaisir en y gagnant de la durée de vie optionnelle.

Avec un prix attractif de 9,99 € et une version gratuite accessible, I, AI reste une bonne surprise pour les amoureux de succès ou du genre année 80. Tirer sur tout ce qui bouge est un excellent défouloir par moment et le jeu offre cela à chaque mission. Je regrette son scénario très robotisé et dépassé, mais la légère innovation de proposer de multiples atouts est réussie. On bourrine les boss comme jamais à coup de bombes tout en étant protégé d’un bouclier et l’on rencontre sur le chemin des ennemis variés. Le jeu aurait pu finir dans notre rubrique des chasseurs de succès, mais son try hard en a décidé autrement.

Le shoot’em up a encore de beaux jours devant lui, on enlève le côté pixelise des 16 bits de l’époque pour offrir des vaisseaux et des décors détaillés et nets. Pari réussi pour le studio Satur Entertainment qui propose un jeu varié malgré un peu de farm nécessaire aux chasseurs de succès, mais bon quand on aime, on ne compte pas !

Ecrit par : SnowTig3r 87

Chasseur de Succès et rédacteur à temps perdu !