BRUTAL RAGE

Par le dans Tous les tests, 2 en plus

Test BRUTAL RAGE

Depuis 2014, le programme id@Xbox donne la chance aux petits studios et aux développeurs indépendants de promouvoir leur création sur nos consoles Xbox One. Le jeu que je teste aujourd’hui fait partie de ce programme, un jeu beat’em up aux graphismes rétro intitulé BRUTAL RAGE. C’est le deuxième jeu du studio 2Bad Games que nous avons le plaisir de tester après 2URVIVE. A-t-il le même panache que son ainé ? vous allez le découvrir.

C’est l’histoire d’un flic…

BRUTAL RAGE est un jeu développé et édité par 2Bad Games, une petite structure située dans les Yvelines, en France. Un studio indépendant donc qui utilise le programme id@Xbox pour éditer eux-mêmes leurs jeux sur Xbox One. Il prend vie à la fin de l’année 2017, dès que leur jeu 2URVIVE se lance sur Xbox One, un seul développeur à la barre, Tony de Lucia qui a était en charge du code, des graphismes et de l’histoire entre autres choses sur cet opus.

Le jeu propose trois modes distincts qui se déverrouillent au fur et à mesure de votre progression. Le premier est l’entrainement, un mode court expliquant les diverses actions du ou des protagonistes. Oui, BRUTAL RAGE se fait aussi bien en solitaire qu’à deux personnes sur un réseau local.

Un jeu canapé qui nous propose six épisodes dans son scénario. L’histoire d’un policier arrivé sur une scène de crime, mais accusé à tort par ses supérieurs hiérarchiques. Lors de ces épisodes, ce sont les environnements et les adversaires qui se transforment. Allant d’une prison à un casino en passant par quelques trajets en moto, l’histoire nous transporte à travers une quête de vérité et d’une chasse à l’homme.  À la fin de chaque stage, je dois affronter un boss iconique et aller de l’avant grâce aux informations récoltées. Ironiquement, le chasseur est chassé, il est poursuivi par sa propre meute et il n’hésite pas à prendre les armes (au sens propre) pour se défendre, mais surtout attaquer.

Lors de l’écran titre, j’ai droit à quelques options activables ou non. Le sang, les tremblements de l’écran ou encore l’aberration chromatique sont donc désactivables tout comme les vibrations de la manette ou la musique.

Une histoire parsemée de provoc en tout genre, de paroles crues et moult jurons que tout le casting semble adopter. Une fois le scénario achevé, dans n’importe quelle difficulté, un nouveau personnage jouable et un mode survie deviennent accessibles. Dans ce dernier, il me faut survivre à une dizaine de vagues d’ennemis pour défier le champion de ce Fight Club et débloquer le prochain défi qui augmente par deux fois la difficulté. Tout est histoire de challenge.

Streets of BRUTAL RAGE

Le jeu est nul doute un hommage au genre beat’em all des années 80 et plus comme la saga Double Dragon ou Streets of Rage pour la comparaison, mais il accueille quelques subterfuges qui lui donne un aspect unique. Des commandes simples et efficaces me permettent de mettre à mal les ennemis, coups de poing et coups de pied bien sûr, mais aussi des coups aériens simples et la possibilité de choper les loubars de toute espèce et asséner quelques coups bien sentis ou le balancer ou bien… les deux !

Le fait de lancer les ennemis ( devant ou derrière moi) avec Y crée une fenêtre de survie, car les adversaires dans la zone d’atterrissage « forcé » de mon adversaire se retrouvent à terre également.

Je peux également courir en exécutant un double tap sur les flèches directionnelles afin de chercher un objet au sol sans qu’un vilain pas beau m’en empêche ou bien, dans cet élan, frapper un individu. Oui, je préfère jouer avec ces bonnes vieilles flèches (même sur une manette Elite) que le joystick sur cette catégorie de jeu. Les objets se ramassant avec la touche RB sont de la nourriture saine (coca, frites et hamburgers) pour retrouver un peu de santé et un panel d’armes allant de la batte de base-ball au pistolet en passant par la matraque. Trois actions aux poings sont possibles avant la disparition de ces atouts.

Mais le titre BRUTAL RAGE alors signifie quoi ? C’est l’atout ultime. Une jauge se remplissant à la suite de vos combos, une fois pleine et clignotante, j’appuie sur LB pour déclencher un mode Beserk. Notre protagoniste entre alors dans une rage extrême et chaque coup donné sur les ennemis, les propulse au-delà de l’écran, et ce, définitivement. Lors de cette transition, je remarque de légers ralentissements dans le jeu, mais rien de grave cependant.

Le bon est la brute, mais il reste les truands !

Le tout est accompagné par une bande-son très rock, assez répétitive dans son ensemble, l’effet old-school est bien présent avec son aspect pixelisé 16bits. Les environnements sont travaillés, détaillés et restent surtout agréables à l’œil.

En critique, je soulignerais deux points qui m’ont touché, un flic frappant et tuant des flics dans le contexte du scénario m’a interloqué, car peu crédible, et sur un aspect graphique, je bloque sur les dents des personnages ainsi que sur leur œil unique !

Le jeu se dévore seul ou à plusieurs que cela soit dans son scénario ou son mode survie, un moment à partager pour tous les fans du genre ou les joueurs en proie de 1000 G facile.

La majorité des succès se débloque en avançant dans le jeu, même en difficulté facile avec une durée de vie d’environ trois heures. Seul le mode survie me donne encore du fil à retordre à l’écriture de ces lignes. Affronté 10 vagues d’ennemis avec un seul et unique crédit et peu d’éléments pour restaurer sa santé n’est pas donner à tous ! Ou encore trouvé un easter egg dans le jeu, je remercie à nouveau Tony, le développeur du jeu, pour m’avoir divulgué ce dernier. Un avantage si vous galérez comme moi, jouez à deux. Le nombre d’ennemis et la difficulté ne sont pas entachés, mais le créateur vous laisse une petite surprise !

Brutal Rage montre une fois de plus que le jeu indépendant est bien présent et que les Français ont le talent pour créer des titres intéressants. Un hommage réussit aux anciennes licences du genre, qui a pour lui quelques atouts dans sa manche. Un prix attractif sur le Store Microsoft, des réalisations facilement accessibles et un mode coopératif, que demander de plus.

Points positifs

  • Un défouloir coopératif (en local)
  • Un aspect rétro respecté
  • Son mode survie
  • Le easter egg qui fait plaisir
  • Un rapport qualité/prix respectable
  • Une difficulté bien dosée pour le genre

Points négatifs

  • un scénario incongru par moment
  • Musique trop répétitive
8

Ecrit par : SnowTig3r 87

Chasseur de Succès et rédacteur à temps perdu !

1 Commentaire :

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